La mission du suivi-évaluation du Ministère des Travaux publics montrant les erreurs constatées dans l’entretien de la route Sam-Bibasse © Com TP
Déterminé à doter le pays d’un réseau routier en terre, garantissant une solidité, suivant les fermes instructions du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le Ministère des Travaux publics, procède depuis quelques jours au contrôle des chantiers lancés à l’hinterland, à l’instar des travaux de réhabilitation des axes Sam-Mitzic et Sam-Bibasse dans la province du Woleu-Ntem (nord), sur lesquels, plusieurs insuffisances ont été relevées par la mission de suivi-évaluation dépêchée par le Ministre des Travaux publics, de l’équipement et des infrastructures, chargé de la connexion des territoires, Toussaint Nkouma Emane.
« En terme de satisfaction nous notons la progression et comme dans toute chose, nous notons quelques limites aux différentes activités menées par les partenaires », a indiqué avec un sentiment mitigé, Pierre Matthieu Obame Etoughe, Secrétaire général du Ministère des travaux publics par ailleurs, chef de mission de suivi-évaluation.
Lancés le 22 juin dernier, les travaux d’entretien et de réhabilité des tronçons Sam-Bibasse (84km) et Sam-Mitzic (54 km), sont exécutés par l’entreprise adjudicataire, SGTPL, ce pour une durée de 08 mois. Pendant l’inspection sur le terrain, les membres de la mission des Travaux publics, ont relevé une mauvaise programmation de l’entreprise, le manque de piquetage et de topographe sur le chantier qui devrait permettre une bonne remise à niveau et un meilleur rechargement de la route.
Reconnaissant ses erreurs dans le déroulement des travaux y relatifs, l’entreprise SGTPL, n’a pas manqué de faire un mea culpa pour remédier urgemment à la situation.
« Il y a des imperfections qui ont été relevées, nous allons et corriger ça d’ici lundi », a promis Cyriaque Allogho, conducteur des travaux à la SGTPL.
SGTPL a été sommée de rectifier le tir sous peine de rupture du contrat en cas de récidive. La mission de suivi-évaluation du Ministère des Travaux publics a signifié aux responsables de l’entreprise adjudicataire de s’approprier davantage les méthodologies de construction routière et à disposer plus de matériel pour répondre aux objectifs fixés à date échue.
Pour Pierre Matthieu Obame Etoughe , « nous avons fait un peu de pédagogie parce que c’est aussi de notre devoir à accompagner nos partenaires qui ne sont pas toujours outillés, nous leur avons rappelé la nécessité de mettre en place leur plan d’assurance qualité qui leur permet de pouvoir, en interne, s’assurer d’un minimum de régularité, de conformité dans l’activité qui est la leur »,
Sydney IVEMBI, envoyé spécial
