Présidentielle : Matha désavoue Jeune Afrique

Lambert Noël Matha, le ministre gabonais de l’Intérieur n’a pas fait de diplomatie contre l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique qui a annoncé mardi matin que le gouvernement gabonais a retenu la date du 2 septembre 2023 pour la tenue de l’élection présidentielle et les législatives très attendues des gabonais.

« La date qui a été publiée par Jeune Afrique concerne Jeune Afrique », a sèchement déclaré le ministre, spécialement autorisé de sortir de la salle du conseil interministériel des ministres pour s’adresser à une poignée des journalistes.

A ce média très introduit et qui a eu en exclusivité le 27 mai dernier une très longue interview avec le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, le ministre a rappelé la procédure officielle pour fixer le calendrier électoral au Gabon.

Ce processus est résumé dans l’article 74 du code électoral qui stipule que « le Centre gabonais des élections arrête la date de la convocation des électeurs. Cette date est matérialisée par décret pris sur proposition du ministre de l’Intérieur. La publication au journal officiel ou dans un journal d’annonces légales du décret de convocation doit être effectuée au plus tard trente jours avant le scrutin ».

Le Gabon prépare avant fin 2023 des élections générales (Présidentielle, législatives et locales). La date exacte de la tenue de ces scrutins qui se dérouleront en un seul tour n’est pas connue. Plusieurs leaders politiques ont déjà annoncé leur intention de briguer le fauteuil présidentiel. Le président sortant, Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans (2 mandats de 7 ans), n’a pas encore annoncé qu’il est candidat à un 3ème mandat ou pas. La constitution, récemment révisée, le lui permet. Sauf que le prochain mandat sera désormais de 5 ans renouvelable.

Carl Nsitou

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