L’opposant Pierre Claver Maganga Moussavou, a dans une récente conférence de presse conjointe des leaders politiques, membres de la plateforme : « Alternance 2023 », révélé que lors du dialogue politique d’Angondjé (nord de Libreville) tenu en mars et avril 2017, il avait été trahi par son camarade de l’opposition, René Ndemezo’Obiang, pour ne pas, dit-il, arracher du , l’épineuse question de la limitation des mandats présidentiels à deux.
« J’étais à deux doigts de faire accepter la limitation des mandats mais j’ai été gêné aux entournures par René Ndemezo’Obiang », a déclaré M. Maganga Moussavou.
Pour le président du Parti social-démocrate (PSD), « dans notre opposition, il y a aussi des gens qui sont envoyés comme cela a été le cas par le pouvoir pour barrer la route à ceux qui y vont pour faire aboutir un catalogue des mesures pour satisfaire le peuple gabonais ».
Durant cet échange avec les femmes et hommes de médias, la plateforme : « Alternance 2023 » a fustigé les conclusions de la concertation politique convoquée à l’initiative du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba du 13 au 23 février 2023, dans le but de proposer des solutions pertinentes pour reformer le système électoral à même d’organiser les élections transparentes aux lendemains apaisés.
Cette concertation, selon la plate forme « Alternance 2023 » a accouché non pas d’une souris mais du vent. Elle estime que ramener l’élection à un tour constitue une véritable régression démocratique.
La présidente de la plateforme Alternance 2023, Paulette Missambo, par ailleurs leader de l’Union nationale (UN), a pendant cette sortie médiatique, appelé les militants sympathisants de ladite plateforme, a assisté nombreux au meeting prévu se tenir dimanche 19 mars 2023 au Gymnase Felix en face du palais de justice de Libreville.
La conférence de presse conjointe a connu la participation d’autres leaders de l’opposition tels que : Alexandre Barro Chambrier, Raymond Ndong Sima, Jacques Adiaénot, Albert Ondo Ossa et Mike Jocktane.
Sydney IVEMBI
