Frais d’inscription exorbitants : certains chefs d’établissements crachent sur la note du Ministre Camélia Ntoutoume-Leclercq

Certains Chefs d’établissements scolaires  ne respectent pas le montant de 10 000 FCFA, frais d’inscription ou de réinscription fixé par la Ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclerq © D.R

Nonobstant la note fixant les frais d’inscription et de réinscription à 10 000 FCFA publiée le 19 juillet 2022  par la Ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, certains Chefs d’établissements publics ne respectent pas ces instructions pour des raisons inavouées.

Si le lycée Paul Emane Eyegue (ancien lycée d’Oloumi) respecte scrupuleusement cette consigne de la tutelle, d’autres établissements la foulent au pied. A l’instar du CES du centre (centre-ville de Libreville) où l’inscription ou la réinscription est fixée à 15 000 FCFA au lieu de 10 000 FCFA.

Le même constat ignominieux est réel au lycée Nelson Mandela de Libreville. Les parents d’élèves sont contraints de débourser la somme de 10.000 FCFA consacrée à la rubrique inscription, 5000 FCFA à l’APE, 1000 FCFA à l’enveloppe et 3000 FCFA pour la rame de papiers.

« Entre ce que dit le gouvernement et ce qui se passe sur le terrain ce n’est pas ça, c’est le mensonge et c’est triste. J’ai payé 19 000 FCFA au lycée Nelson Mandela, ce que je ne comprends pas », a vociféré un parent d’élèves au micro de Gabonactu.

La situation aux allures d’une escroquerie organisée est quasi la même au lycée et CES Raymond Boukat de Mindoubé 2, localisés dans le 5ème arrondissement de Libreville. Là-bas, il est exigé 21 000 FCFA pour la réinscription.

Sydney IVEMBI

2 thoughts on “Frais d’inscription exorbitants : certains chefs d’établissements crachent sur la note du Ministre Camélia Ntoutoume-Leclercq

  1. En ce qui concerne les frais d’inscription et reinscription, les journalistes ou journaleux doivent investiguer davantage au sein des établissements pour comprendre la réalité fonctionnelle.

  2. Bonjour à tous. Je constate que les mesures prises par l’état pour améliorer les conditions de vie des gabonais ne sont jamais respecter par ceux qui sont censés les appliquées et ça donne l’impression que l’état joue à distraire les gabonais. De grâce que l’état mette en place des contrôles dans l’ensemble du pays afin de faire appliquer ces mesures et sanctionné les contrevenants

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