Le Ministre du Commerce Yves Fernand Manfoumbi et sa collègue du Bugdet et des Compte publics, Edith Ekiri Mounombi épse Oyouomi après les conférences budgétaires le 29 juillet à Libreville © Gabonactu.com
Le Ministre du Commerce et des PME, Yves Fernand Manfoumbi a durant les conférences budgétaires consacrées à l’élaboration de la loi de Finances 2023, sollicité de sa collègue du Budget, Édith Ekiri Mounombi épse Oyouomi, une dotation suffisante pour mettre en œuvre le « programme de promotion de l’écosystème entrepreneurial » devant permettre à terme, d’endiguer la vie chère au Gabon par une production locale massive.
« La lutte contre la vie chère est une question transversale parce que le panier de la ménagère paye le lourd tribu aujourd’hui. Mais cela est lié effectivement au fait que nous dépendons beaucoup pour ce qui est de l’agro-industrie des importations. Donc nous devons inverser la tendance avec une production locale pour amener à ce que nous puissions manger gabonais, donc made in Gabon. Il y a un programme de promotion de l’écosystème entrepreneurial pour que les différents secteurs comme l’agro-industrie et bien d’autres nous puissions susciter des champions nationaux capables aujourd’hui d’être compétitifs au niveau national mais aussi compétitif au niveau international pour engranger aussi les parts des marchés », a expliqué M. Manfoumbi au terme de son exposé ayant eu lieu le 29 juillet 2029 au Ministère du Budget et des Compte publics.
Déterminé a organisé le secteur de l’artisanat, le membre du gouvernement vise dans sa feuille de route à « parvenir à rapprocher les financements au plus près des besoins des artisans » pour un bon développement du secteur, par ricochet, d’une bonne production locale.
Face à la crise russo-ukrainienne dont les effets collatéraux ont plombé davantage le panier de la manière au Gabon, le gouvernement ambitionne prioriser la vente dans les grandes surfaces, les produits fabriqués par les artisans locaux. Une approche pour atténuer les effets de la vie chère caractérisés par l’insuffisance de farine de blé et d’autres produits dérivés.
Sydney IVEMBI
