Les Sages-Femmes du CHUL s’adressant à leur hiérarchie le 3 décembre © Com CHUL
Les discussions entamées il y a quelques jours entre la Direction Générale et les sages-femmes en colère ont franchi une étape supplémentaire, ce jeudi 04 décembre, avec la descente dans l’arène du Directeur Général du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang.
À l’attention de Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, la porte-parole des sages-femmes, Hélène Raïssa Esseng Nkoukou, a égrené une kyrielle de revendications qui nécessitaient un certain nombre d’éclaircissements de la part de la hiérarchie.
L’exercice de pédagogie auquel se sont livrés le Directeur Général du CHUL et ses principaux collaborateurs a contribué à dissiper bien des malentendus et restaurer le climat de confiance entre les parties.
Concernant les primes dites de quotes-parts, c’est acquis, le paiement du mois de février 2020 a débuté ce vendredi -Dr Vané l’a confirmé- et le reste des arrières fera l’objet d’un audit entre représentants de sages-femmes et les services financiers compétents.
L’apurement de ces arriérés se ferait au fur et à mesure du reversement des ristournes par la CNAMGS.
La Direction Générale s’est également montrée favorable à l’intéressement du personnel d’astreinte les jours de fêtes, voire l’organisation d’un arbre de noël ou la distribution des bons d’achat aux personnels, selon que la trésorerie de l’hôpital le permette.
Le plus lourd du cahier de charges des sages-femmes concernent l’amélioration du cadre de travail : salles d’accouchement, maternités, équipements et plateaux techniques plus que désuets.
Toutes choses sues des plus hautes autorités du pays et pour lesquelles sont déjà engagés les premiers travaux (études) du projet de construction et de modernisation de la future maternité et du service de gynécologie obstétrique, a renseigné le Directeur Général du CHUL.
Source : Com CHUL