L’institution CND loge dans un bâtiment riquiquis © D.R
Le Conseil nationale de la démocratie (CND), institution regroupant les partis politiques de la Majorité et ceux de l’Opposition pour consolider la Démocratie au Gabon, est plongée depuis plusieurs années dans une longue léthargie faute d’un budget conséquent pour son fonctionnement optimal.
Le maigre budget annuel alloué par intermittence au CND serait à peine de 200 millions de FCFA. Celui-ci n’arriverait à être exécuté à 100%, ni même à couvrir les charges liées à l’intendance, encore moins les rémunérations des employés qui accuseraient plusieurs années d’arriérées de salaires .
Une situation morose ayant conduit le président de cette institution, Me Séraphin Ndaot Rembogo à faire son plaidoyer auprès du Premier Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Le rituel n’est pas pour autant le premier du genre. De sources autorisées, le budget fonctionnel initial du CND était d’un milliard à la base. Il avait été ramené à 200 millions de FCFA en 2017, soit une amputation de 80%, plongeant l’institution dans des tensions financières, synonyme d’un dysfonctionnement notoire. telegram takipçi satın al
Malgré les doléances incessantes du patron du CND allant dans le sens de doter les moyens conséquents à l’institution pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de promotion et de régulation de la Démocratie au Gabon, les pouvoirs publics semblent-sourds.
Les dysfonctionnements continuent au sein du CND. L’institution ressemble à une coquille vide qui tourne en dérision son premier responsable.
Camille Boussoughou