Les voisins des victimes sont aussi sous le choc comme les victimes @ Gabonactu.com
Franceville, 12 avril (Gabonactu.com) – Une trentaine de personnes sont devenues des ’’sans domicile fixe’’ suite à un violent incendie qui a ravagé leurs habitations dans un quartier sous intégré de Franceville, non loin du marché de Potos, dans la nuit de mardi à mercredi, a appris Gabonacu.com auprès des témoins.
Les sept maisons consumées par les flammes ont emporté avec elles du matériel électro-ménager, d’importants documents, du mobilier et de l’argent en espèces, indiquent des témoignages concordants. Aucune vie humaine ou animale n’est cependant à déplorer.
L’éternelle solidarité africaine en pareilles circonstance n’a été d’aucune efficacité, explique-t-on.
Cependant, les pompiers, appelés pour combattre les flammes n’ont pu accéder au lieu du sinistre en raison d’un relief inapproprié et du désordre filaire constaté sur les lieux. En effet, la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ne fournit pas d’effort pour apporter aux clients l’électricité et l’eau dans des conditions de sécurité appréciables.
Très souvent, les compteurs sont séparés des utilisateurs de 500 mètres, voire plus. Chaque client se débrouille donc pour transporter son électricité au moyen des câbles pas toujours appropriés et des poteaux de fortune. Leur enchevêtrement créé de facto des barrières dangereuses pour les véhicules et les noctambules.
Les pompiers ont donc assisté avec une complicité tacite à la consumation des appartements construits avec un mélange de planches, de contre-plaqués et de parpaings, comme dans la plupart des quartiers de la capitale altogovéenne.
Selon des témoignages recueillis auprès des sinistrés, l’incendie a été provoqué par un court-circuit au niveau de l’appartement de Jessica et se serait propagé très vite. Les efforts déployés par les voisins n’ont pas suffi pour venir à bout des flammes qui ont profité des contreplaqués et planches pour prendre une ampleur démesurée.
La propriétaire des maisons calcinées, Huguette Oboro demande l’aide des autorités. Une plainte contre x a été déposée auprès des services de la police judiciaire pour établir les responsabilités, apprend-t-on.
Précieux Koumba