1er forum annuel des marchés africains de l’assurance à Libreville

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Environ 190 experts venus des 28 pays africains participent au 1er forum annuel des marchés de la Fédération des sociétés d’assurances et de droit national africaines (FANAF) dont les travaux ont été ouverts jeudi à Libreville par le Premier ministre gabonais, le professeur Daniel Ona Ondo.

La rencontre de la capitale gabonaise a pour objectif de réfléchir sur les mécanismes visant la réduction substantielle des coûts de l’assurance jugés trop élevés par les couches sociales les moins nanties du continent. Durant deux jours, le cadre d’échanges portera également sur l’amélioration de la culture des assurances et celle de la diversification des services d’assurance s’adaptant aux contingences économiques des différents pays.
Ouvrant les travaux, M. Ona Ondo a souhaité que la réflexion porte « sur l’insuffisance de l’épargne » qui fait défaut dans le financement des économies des pays africains.
Au delà des coûts des produits d’assurance considérés comme exorbitants pour la plus part des populations africaines, les difficultés dans la perception des primes constitue aussi une autre pesanteur pour les sociétés d’assurances. D’où le cri d’alarme de Bernard Bartoszek, président de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (FEGASA) qui plaide pour que l’Etat gabonais solde sa dette vis-à-vis des compagnies locales en la matière. Le dû est estimé à 7 milliards de FCFA. Le secteur compte 8 mille emplois directs et indirects. Il a réalisé plus de 115 milliards de FCFA de chiffre d’affaires au terme de l’exercice 2013.
Les participants devaient plancher également sur un important projet revêtant un caractère social. Conformément au code des assurances, qui est la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), les experts devaient réfléchir sur les possibilités de la mise en place d’un Fonds de garantie automobile dont le rôle sera d’indemniser les victimes d’accidents corporels causés par les véhicules lorsque l’auteur est inconnu ou non assuré ou encore insolvable.

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