Libreville, 28 février (Gabonactu.com) – Le groupe français Veolia dont le contrat de concession pour la distribution de l’eau et de l’électricité au Gabon a été brutalement interrompu par le gouvernement gabonais mécontent de la qualité médiocre des prestations fournies aux populations a promptement réagi à la déclaration mardi du ministre de la Communication, porte parole du gouvernement Alain Claude Bilie By Nze.
Voici le texte intégral de cette réaction transmis à la rédaction de Gabonactu.com par le service relations presse groupe :
L’eau produite et distribuée par la SEEG est toujours portable et traitée une fois prélevée et avant d’être distribuée. Elle répond à toutes les exigences sanitaires de l’Organisation Mondiale de la Santé, supérieures aux réglementations gabonaises.
Quant aux allégations de pollution, il est surprenant que toutes les instances de contrôle des autorités publiques telles que l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau et de l’Energie, le Ministère de l’Eau et de l’Energie ou encore la Direction de l’environnement n’aient jamais mis en lumière de dégâts environnementaux, alors qu’elles ont diligenté des audits tout au long de la concession. La SEEG est soumise à des audits réguliers des autorités gabonaises, plus d’une dizaine ces dix dernières années.
Le directeur de l’Environnement s’est rendu dernièrement sur le site SEEG de Lambaréné, où il a pu constater que des améliorations techniques (construction d’un séparateur hydrocarbures) étaient déjà engagées pour notamment renforcer le traitement des déchets hydrocarbures sur cette installation. Ces mêmes améliorations techniques sont en cours de construction sur les installations de Bitam, Boué ou encore Oyem.
Ces allégations, qui sont faites quelques jours seulement après la réquisition de l’entreprise, dénoncent donc des dégâts environnementaux sur la « quasi-totalité » des sites. Ce « diagnostic » est fait avec une rapidité non coutumière, quand l’on sait que certaines installations se situent à plusieurs jours de déplacement de Libreville. Durant les 20 ans d’exploitation, une pollution accidentelle a pu avoir lieu, par exemple à Oyem. La SEEG a pris immédiatement pris ses responsabilités et la zone concernée a été dépolluée, avec diligence, par des professionnels internationaux de la remédiation et du traitement des sols pollués.
Enfin, faut-il rappeler que l’Etat gabonais, à travers une seule action, est représenté par deux observateurs, par ailleurs irrégulièrement nommés, au conseil d’administration de la SEEG. Depuis 1997, l’Etat gabonais a donc une parfaite connaissance de la réalité de la société. M. Immongault, actuel Ministre de l’Economie du Gabon, a lui-même été présent de nombreuses années au conseil d’administration de la SEEG.
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