Pour mettre fin à la polémique découlant du règlement sous peu, de la subvention d’aide à la presse dont le montant de 500 millions de FCFA annoncé par le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema serait revu à la baisse, le porte-parole de la Président de la République, Dr Max Olivier Obame Ndong, a, fait savoir sans détour dans une conférence de presse tenue le 20 février 2025, que cette enveloppe ne peut faire l’objet d’aucune réduction quelconque.
« Le Président a donné une subvention de 500 millions de FCFA à la presse, il n’a pas donné 500 millions moins 42 millions », a précisé M. Obame Ndong d’un ton ferme.
Pour le porte-parole de la Présidence, la parole du Président de la République ne souffre d’aucune interprétation. Les 500 millions doivent être distribués, indique-t-il, aux organes de presse écrite et ligne privée, conformément aux fermes instructions du Chef de l’Etat.
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Une vue de quelques responsables des médias présents à la conférence de presse le 20 février au palais présidentiel à Libreville © CP
« Le gouvernement, notamment le Ministre de tutelle (communication), devrait recevoir, toutes les organisations patronales de la presse ; les techniciens du Ministère ont l’habitude de faire ces calculs . On n’a pas besoin d’aller chercher les gens à Harvard pour une commission qui prendra 42 millions, pour dire des choses comme-t-elles », a-t-il souligné.
Le 17 février dernier, le Ministre de la Communication et des Mediaş, Laurence Ndong, a, ouvert les travaux de la Commission de répartition de la subvention d’aide à la presse privée écrite et en ligne. Les fonctionnaires de l’UNESCO et l’OIF, ont été intégrés dans cette commission, pour dit-on, garantir la transparence et l’équité.
Certains éditeurs de presse fustigent cette approche du Ministère de la communication qui n’aurait pas associé toutes les organisations patronales de presse. Ils dénoncent le prélèvement de 10% (42 millions de FCFA) dans l’enveloppe de 500 millions prévue pour les travaux de la commission. Le Ministère du Budget aurait également prélevé 15% soit « 75 millions de FCFA depuis la source ».
Camille Boussoughou
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