Le Radisson Blu abrite les 25 et 26 juillet en cours, les 3èmes Journées de l’arbitrage et de la médiation (JAAM), organisées sous la houlette de l’Ecole régionale supérieure de la magistrature (ERSUMA), sous tutelle de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Les enjeux de cette plate-forme de réseautage et d’échange de bonnes pratiques, ont été présentés au cours d’une conférence de presse, tenue ce mardi au siège de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), co-animée par le Directeur général de l’ERSUMA, Karel Osiris Coffi Dogué et Yvette Ngwévilo Rékangalt, Président administrateur permanent de l’Institut international de médiation, d’arbitrage et de conciliation (IIMAC).
Placées sous le thème ‘’Questions contemporaines en droit de l’arbitrage et de la médiation en Afrique’’, les travaux des 3èmes Journées africaines de l’arbitrage et de la médiation sont ouverts au grand public, particulièrement à l’attention des arbitres, médiateurs, conciliateurs, juristes, magistrats et professionnels du droit, auditeurs et commissaires aux comptes ; ainsi qu’aux patrons, directeurs des ressources humaines et juristes d’entreprises,
Les thématiques retenues porteront sur les questions de l’heure touchant essentiellement à l’impartialité de la justice et à l’équité dans l’arbitrage des différends, en vue de favoriser le développement des affaires dans l’espace OHADA, soutiennent les organisateurs.
« Nous allons analyser les interactions et les corrélations entre justice étatique, justice arbitrale et les autres modes alternatifs de règlement des différends qui existent. Il y a également les questions de fraude, de corruption, les enjeux cruciaux liés à l’intelligence artificielle et à internet qui sont dans l’air du temps. Il y a également la Zone de libre échange continentale en Afrique (ZLECAF), est-ce que le mécanisme de règlement des différends de la ZLECAF que nos Etats ont signé rime avec celui de l’OHADA, voilà autant de questions que nous allons aborder et qui font la particularité des assises de Libreville », a précisé Karel Osiris Coffi Dogué.
« Nous voulons également discuter des questions relatives à la professionnalisation des arbitres, la certification des médiateurs, la labellisation de la formation des arbitres et médiateurs qui leur permettrait d’être reconnus en tant que tel un peu partout dans le mode », a ajouté le Directeur général de l’ERSUMA.
Pour un pays tout à fait particulier comme le Gabon qui n’est pas un pays arbitragiste par essence, les 3èmes JAAM seront une opportunité pour « parler des modes alternatifs de règlement des différends parce que ce qui intéresse l’homme d’affaires, l’investisseur, c’est la sérénité et faire jouer la célérité par les modes alternatifs de règlement des différends », a souligné Yvette Ngwévilo Rékangalt, Président administrateur permanent de l’Institut international de médiation, d’arbitrage et de conciliation (IIMAC).
Les Journées africaines de l’arbitrage et de la médiation (JAAM), créées avec le concours de l’Association de promotion de l’arbitrage en Afrique (APAA) est une des réponses aux difficultés, aux défis, aux challenges qui ont été relevés dans l’évolution et l’implémentation des différents mécanismes de règlement des conflits dans l’environnement des affaires sur le continent, a-t-on appris des conférenciers.
Féeodora Madiba
Bonjour.
Je suis Me Jean Guy ZOGO, Directeur du Centre Professionnel d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation du Cameroun en abrégé CEPAMC. J’ai découvert votre Institution à l’occasion d’un échange avec des amis sur les questions d’Arbitrage et je serai heureux d’en apprendre davantage grâce à vous. Félicitations déjà pour tout ce que vous faites. Si j’avais pu, j’aurais effectuer le déplacement de Libreville au Gabon pour participer aux activités marquant la 3e édition des Journées Africaines de l’arbitrage et de la médiation.
Cordialement.