Gagan Gupta, le tout puissant PDG du groupe Olam devenu ARISE a été reçu ce vendredi par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.
« Très bien passé… On a expliqué quels sont les objectifs ? Comment en tant que société nous pouvons aider le gouvernement à attendre ces objectifs », a déclaré M. Gupta au sortir du rendez-vous avec le président de la Transition gabonaise.
« Nous avons expliqué tout ce qu’ARISE fait ici, notre zone industrielle, notre port, nos plantations. On a discuté comment on peut encore continuer à investir au Gabon. Quels sont nos nouveaux projets ? Quelles sont les choses que nous sommes capables de faire ici (…) C’est vraiment pour réitérer notre engagement à investir au Gabon », a résumé l’homme d’affaires.
Le PDG du groupe ARISE, accompagné de son représentant pour le Gabon, Igor Simard a quitté satisfait du palais présidentiel, selon la presse de la présidence gabonaise.
Au Gabon, Gagan Gupta gère un portefeuille très diversifié. Son groupe dispose d’un port minéralier, gère l’aéroport de Libreville, dispose des plantations industrielles de palmier à huile et d’hévéa… Le fleuron de ses investissements est la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok qui a permis au Gabon d’accroitre ses performances industrielles dans le secteur de la transformation du bois.
En 2022, le Gabon est devenu 1er producteur de placages en Afrique, 3ème producteur de sciages en Afrique, 4ème producteur de contreplaqué en Afrique et 6ème producteur mondial de placages.
ARISE a réalisé l’essentiel de ses grands investissements au Gabon sous les deux septennats d’Ali Bongo dans le cadre de la diversification de l’économie du Gabon trop dépendante du pétrole et de l’exportation des matières premières brutes.
Marie Dorothée
Les services du Ministères des comptes publics et ceux Impôts doivent s’attacher à tracer les financements déclarés par le premier responsable de cette entreprise supposés être réalisés en République Gabonaise au titre d’apports extérieurs et bien compris évaluer ceux décaissés par l’Etat.
Gagan était quasiment inconnu avant sa rencontre avec Liban souléman qui comme lui faisait dans l’importation de riz