Session ordinaire du CND :  le PRD plaide pour le maintien d’élection à deux tours pour les législatives et locales

Le président du Parti républicain et démocratique (PRD, majorité), Ariel-Eloi Iwangou, a, plaidé durant les travaux de la première session ordinaire du Conseil national de la démocratie (CND), ouverts ce 21 mars 2023, par le président de l’institution, Me Séraphin Ndaot Rembogo, conformément à la loi 004/2015 du 08 Septembre 2015, pour le maintien d’élection à deux tours concernant les législatives et locales de 2023.  

« S’agissant de l’adoption des élections politiques à un tour, M. Ariel-Eloi IWANGOU a décliné la position de son écurie en appelant le Gouvernement à maintenir les deux tours pour les élections législatives et sénatoriales », a suggéré M.Iwangou dans son intervention.

Pour lui, « ce maintien à deux tours pour l’élection des députés et des sénateurs permettrait d’assurer l’alternance au niveau local au regard du nombre croissant des partis politiques en compétition, et en dépit des arguments utilisés par les pouvoirs publics pour justifier le passage à un tour ».

Au terme de la concertation politique (majorité/opposition) convoquée à du président Ali Bongo Ondimba du 13 au 23 février 2023, le retour à l’organisation des élections politiques à un tour a été retenu comme une des recommandations. Des recommandations qui devrons très rapidement se transformer en lois pour organiser les prochaines élections générales (présidentielle, législatives et locales) de 2023.

La messe politique avait pour objectif de proposer des solutions pour reformer le système électoral afin d’organiser des élections dans la transparence et sans contestations souvent dramatiques constatées.

Dans les 15 recommandations retenues par la classe politique, l’on note également, la non –limitation des tous les mandats politiques, l’harmonisation de la durée de tous mandats (Président de la République, Sénateurs, Député et élus locaux) à 5 ans et la nomination des Sénateurs par le Président de la République, de manière équitable entre les deux camps politiques (majorité/opposition).

Durant sa prise de parole, Ariel-Eloi Iwangou, a,  « fait constater à l’ensemble des responsables des partis politiques, que les résolutions de ladite concertation ne garantissaient nullement cet apaisement voulu par tous à cause de la mauvaise foi de bon nombre des responsables politiques ».

Camille Boussoughou

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