Réflexion de l’AUF sur la Gouvernance universitaire et l’employabilité des jeunes diplômés à l’Université internationale de Libreville

Le bureau sous régional de l’AUF et les membres de la CRESS posant pour la postérité au terme des travaux de la 1ère session tenue au sein de l’UIL le 12 juillet à Essassa (23 km de Libreville) © Gabonactu.com

L’Université internationale de Libreville (UIL) a abrité mardi 12 juillet 2022, les travaux de la 1ère session de la Commission régionale d’experts économiques et scientifiques (CREES), un nouvel organe de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF)-Afrique centrale et grands Lacs (ACGL) dédié à promouvoir la gouvernance universitaire de ses établissements membres et l’employabilité des diplômés sortis de ces  grandes écoles.

La réunion de l’UIL considérée comme très importante par les organisateurs  va ainsi donner la feuille de route de la « stratégie 2021-2025 »  de l’AUF qui sera implémentée dans tous les pays membres pour résorber progressivement les insuffisances susmentionnées.

« Cette commission va permettre de déployer au mieux la stratégie de l’AUF auprès de nos établissements et aussi auprès des pays qui nous accueillent pour les accompagner dans leur politique éducative, dans tout ce qui est attrait au numérique scientifique, par exemple, au numérique dans l’enseignement supérieur, l’employabilité des jeunes, la publication et toute sorte de plaidoyer auprès d’autres institutions internationales comme l’UNESCO, la Banque mondiale, etc.. », a indiqué Pr Aîssatou Sy-Wonyu, Directrice régionale de l’AUF en Afrique centrale Grand Lacs.

Le recteur de l’UIL, Jacques Mavoungou (gauche), et les Pr Aîssatou Sy-Wonyu (centre), Jacques Etame de l’AUF © Gabonactu.com
Le recteur de l’UIL, Jacques Mavoungou (gauche), et les Pr Aîssatou Sy-Wonyu (centre), Jacques Etame de l’AUF © Gabonactu.com

Avec plus de 1000 membres à travers le monde, l’AUF  compte une centaine des membres (universités et grandes écoles affiliés) dans la région Afrique centrale et  Grand Lacs dont onze (11) au Gabon. L’excellence académique intégrant les besoins de la société notamment l’épineuse  question de l’employabilité des jeunes constitue un sacrosaint principe retenu dans les établissements labélisés ‘’AUF’’ appelés à moderniser les curricula pour n’est plus former les chômeurs qui pourraient constituer  à terme un grand danger pour les pays en développement.

Pour le président de la  CREES, Pr Jacques Etame,  «  à quoi ça servirait de produire les savoirs, de les transmettre par la suite si ces savoirs ne peuvent pas permettre à nos sociétés de se développer ? Nous serons donc à vos côtés pour qu’ensemble nous puissions élaborer les stratégies nécessaires pour que vous atteigniez vos différents objectifs ».

Pour déployer sa stratégie 2021-2025 au Gabon,  l’AUF a mis sur pied le Centre d’employabilité francophone (CEF) de Libreville. Il vise à soutenir l’employabilité et l’insertion professionnelle, et à promouvoir l’entrepreneuriat. Un centre qui sera reproduit  également sous peu au sein de l’UIL.

« C’est un outil qui nous permettra de suivre le taux d’insertion de nos jeunes mais aussi de prendre le pouls sur le marché pour savoir enfin  quelles sont les compétences qui sont recherchées afin d’adapter aussi à l’arrière nos offres de formation pour éviter la catastrophe de former les chômeurs », a souligné   Jacques Mavoungou, recteur de l’UIL.

Dans sa mission de promouvoir la francophonie scientifique et permettre aux étudiants francophones du Gabon de réaliser leurs rêves académiques et professionnelles, l’AUF s’est engagé dans la gestion et le financement ou co-financement de plusieurs projets  notamment ceux liés à la pédagogie numérique, recherche doctorale, employabilité et entrepreneuriat étudiant et la science de l’environnement.

Sydney IVEMBI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.