Ogooué-Maritime : plongé dans les hautes herbes depuis des années, le service provincial de la santé scolaire et universitaire bientôt fonctionnel

Le bâtiment abritant le service de santé scolaire et universitaire de Port-Gentil dans les hautes herbes © Gabonactu.com

La Ministre Délégué auprès du Ministre de la Santé et des affaires sociales, Justine Libimbi épouse Mihindou en visite de terrain récemment à Port-Gentil, a indiqué  que le bâtiment  abritant le service provincial de la santé scolaire et universitaire de la province de l’Ogooué-Maritime, plongé dans les hautes herbes depuis des années sera restauré sous peu.

« Il était opportun pour moi, de venir m’enquérir de l’état de ce bâtiment, rien n’est encore perdu nous allons nous battre pour le restaurer »,  a indiqué Mme Libimbi Mihindou avant de lancer les travaux de nettoyage dudit bâtiment localisé dans le premier arrondissement de Port-Gentil.

La Ministre Déléguée auprès du Ministre de la Santé Justine Libimbi épouse Mihindou lancçant les travaux de nettoyage dudit bâtiment abandonné © Gabonactu.com
La Ministre Déléguée auprès du Ministre de la Santé Justine Libimbi épouse Mihindou lancçant les travaux de nettoyage dudit bâtiment abandonné © Gabonactu.com

En état d’abandon total depuis plusieurs années, cette structure a été éventrée par les vandales qui l’ont dépouillé de ses accessoires tels que les portes, les bureaux, les câbles électriques, les sanitaires, et bien d’autres encore. Il était question pour le membre du gouvernement, de voir dans quelle mesure rendre opérationnelle dans les plus brefs délais cette unité de santé dans l’optique que les examens médicaux scolaires reprennent normalement dans la capitale économique.

« La première étape a déjà été faite, je vais m’entretenir avec mon collègue pour voir comment faire pour que les travaux reprennent. Je vais soumettre le dossier pour qu’il soit examiné », a-t-elle insisté.

Depuis belle lurette, le bâtiment était devenu le refuge des bandits de grand chemin. Leur mission; attendre les élèves des différentes écoles dans le but de les déposséder de leurs biens. Des hautes  herbes entourant le bâtiment permettent à ces voyous de  se faufiler  dans les pâturages pour attendre leurs proies.

La bâtisse servait maintenant de planque pour les trafiquants de drogue qui n’hésitaient pas à chaque rentrée scolaire, à venir écouler leur marchandise. Tout ceci, au nez et à la barbe des forces de l’ordre parfois complices.

Vincent Ranozinault

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