Naufrage d’Esther Miracle :  les transporteurs veulent la tenue des états généraux du secteur transport pour éviter un autre drame

Le Premier Ministre, Alain Claude Bilie By Nze, et quelques membres de son gouvernement au chevet des rescapés du naufrage Esther Miracle le 16 mars au Port Môle de Libreville © Gabonactu.com

Le Premier Ministre, Alain Claude Bilie By Nze, a, au terme de sa communication faite vendredi 17 mars 2023, à l’endroit des responsables du secteur transport, été interpelé par les transporteurs réunis au sein de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), spécialisée dans le transport des marchandises et des personnes, afin d’organiser les états généraux du secteur des transports, gangréné par des maux qui provoquent plusieurs accidents dramatiques dont celui du naufrage d’Esther Miracle survenu le 09 mars dernier au large de Libreville, avec à la clé, 21 morts et 16 disparus.  

« Monsieur le premier ministre, on veut les états généraux du secteur des transports », a sollicité, Emmanuel Zué Marcos, président du CGPMEI qui semble avoir été écouter par le Chef du gouvernement qui ne s’est pas toute fois arrêté pour discuter avec ce dernier à la fin de sa communication.

« On veut que vous puissiez écouter tous les acteurs du secteur, c’est important monsieur le premier ministre », a-t-il insisté.

Dans sa communication, Alain Claude Bilie By Nze, a dénoncé avec véhémence le « phénomène de la corruption dans notre administration qui devient plus que jamais préoccupant ».

Comme dans d’autres services publics, il a constaté avec regret, « le laxisme, les conflits d’intérêt et l’intérêt personnel » dans le traitement des actes administratifs dans le secteur des transports, « qu’il soit terrestre, maritime ou ferroviaire ».

Pour lui, « il y a Trop de négligence, trop de compromissions, trop de passe-droits et trop des petits-arrangements ».

« Tout agent public, répondra désormais plus que jamais de ses actes devant les juridictions compétentes, nul ne sera couvert, nul ne sera protégé », a-t-il cogné.

Sydney IVEMBI

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