La police arrête à Lambaréné un jeune de 21 ans qui envoutait ses victimes avant de les voler

Un élève de 3ème au lycée Djoue-Dabani de Libreville, Léonce Vladimir Djoumbi, a été arrêté en début de week-end à Petit-Paris-III, un quartier de la ville de Lambaréné, dans la province du moyen-Ogooué, par les services de force de police puis condamné par le parquet de la République pour vol aggravé. 

L’arrestation intervient après une série de vol dans le quartier. A chaque chasse, les soupçons se portaient souvent sur le jeune Léonce Vladimir. Agé seulement de 21 ans, plusieurs habitants avaient déjà été déposés auprès du commissariat du 2ème arrondissement de la ville des plaintes à son endroit. 

Pour mettre la main sur lui, les populations ont mis un enquêteur sur le coût pour débusquer l’auteur des cambriolages. Sermonnés par les agents, Léonce Vladimir Djoumbi, est passé aux aveux et à expliquer ses méthodes d’opération. 

« J’utilise les branches de bambou de Chine pour ouvrir les portes de mes victimes, ensuite, je les envoûte afin qu’elles dorment profondément pendant que j’opère. C’est seulement quand j’ai quitté les lieux que les occupants de la maison se réveillent. », va-t-il confier aux policiers 

L’élève de 3ème n’a pas dévoilé le secret de cette pratique mystique dans laquelle il est plongé depuis un temps. Il a plutôt expliqué les raisons pour lesquelles il a embrassé ce métier à risque.

« Je suis élève en classe de 3e au lycée Djoue-Dabani de Libreville. Mes parents n’ayant pas assez de moyens pour me soutenir, j’ai cherché du travail partout. En vain. J’ai voulu ensuite me lancer dans la vente des brochettes de poisson, mais j’ai dû abandonner parce que mon oncle ne cessait de me persécuter en s’appropriant tous mes revenus financiers. En désespoir de cause, j’ai été obligé de voler pour survivre. », a expliqué Léonce Vladimir 

Présenté devant le parquet de la République, le suspect a été inculpé pour vol aggravé, puis placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Lambaréné, en attendant son procès.                 

Antoine Mayombo 

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