Jumeaux morts volés au CHUL : l’hôpital regrette l’incident et renforce les mesures de sécurité

Des bébés vivant dans une couveuse au CHUL @ archives presse présidentielle 

Libreville, 16 juin (Gabonactu.com) – La Direction générale du Centre hospitalier et universitaire de Libreville (CHUL) a, dans un communiqué, samedi, regretté le « malheureux incident » relatif à la mystérieuse disparition de deux fœtus sortis d’une grosse gémellaire dans  la nuit du 15 juin dernier et annoncé le renforcement des mesures de sécurité dans son établissement.
 
Le Directeur général de l’hôpital, Eric Augustin Baye, signataire du communiqué a rappelé qu’une « telle situation ne s’est jamais produite dans notre établissement » où accouchent tous les jours entre 50 et 70 femmes.
« Tout en déplorant ce malheureux incident, la Direction générale du CHUL tient à rassurer les populations sur le renforcement des procédures de sécurité dans le CHUL », précise le communiqué.
 
Le texte confirme la version publiée le 15 juin par Gabonactu.com. Les jumeaux sont nés d’une jeune mère de 17 ans résident à Ntoum. Elle s’est présentée avec sa famille aux urgences gynécologiques du CHUL pour des douleurs pelviennes et saignements.
 
« Le diagnostique fait état d’un avortement en cours », écrit le CHUL. La jeune patiente est admise au bloc d’accouchement. La patiente expulse deux fœtus en bloc à 4 heures dont le  premier est mort-né. Le second est mort tout de suite après.
 
« Les deux fœtus sont conditionnés et déposés dans le box d’accouchement sur la table à langer, à côté de la patiente », note le communiqué.
La famille a réclamé les deux fœtus à 7 heures au moment du transfert de la jeune dame vers le service gynécologique. « Il est constaté la disparition des deux fœtus », avoue l’hôpital qui affirme avoir réalisé, sans succès, une fouille minutieuse de tout le circuit de traitement des déchets médicaux.
 
Le CHUL a saisi la Police judiciaire pour une enquête. Tout le personnel de garde a été auditionné et gardé à vue de 14 heures à 21 heures 30. Le communiqué ne dit pas plus sur la suite de l’enquête.
 
Ce fait divers intervient alors qu’une rumeur sur une prétendue noyade à la plage de Libreville de 15 élèves du Collège d’enseignement secondaire (CES) d’Akébé continue d’alimenter les conversations. Le gouvernement et la justice ont reconnu la noyade de 3 élèves dont deux ont déjà été inhumés par leurs parents.

Carl Nsitou

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