Incendie de la Mairie de Ndjolé : le ROLBG dénonce un traitement inhumain des détenus

Le président du ROLBG, Georges Mpaga et d’autres membres de la société civile @ Archives Gabonactu.com

 
Libreville, 8 novembre (Gabonactu.com) – Le président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), Georges Mpaga a dénoncé vigoureusement dans un communiqué dont Gabonactu.com a obtenu copie, le traitement inhumain infligé aux personnes incarcérées à la maison d’arrêt de Lambaréné (centre du pays), présumées coupables de l’incendie criminel ayant ravagé la Mairie de Ndjolé le 6 octobre dernier.
« Depuis le 08 octobre, 60 citoyens gabonais au premier rang desquels, Monsieur NANG ECKO sont en état d’arrestation, injustement incarcérés dans les geôles mortifères du pouvoir à Lambaréné, sans preuves de leur implication dans l’incendie de la Mairie Ndjolé. Suite aux mauvaises conditions d’incarcération, de nombreux détenus, sont victimes de plusieurs maladies endémiques justifiant de ce fait, des prises en charge dans des unités sanitaires appropriées hors de la commune de Lambaréné », a dénoncé M. Mpaga, appelant au passage à la libération sans condition de ces personnes détenues selon lui pour des motifs politiques.
Selon l’organisation de défense des droits de l’Homme, Nang Ecko est le véritable vainqueur des élections locales du 6 octobre dernier dans le 1èr siège du département de l’Abanga Bigné (Ndjolé).
« Après plusieurs jours d’investigations, il apparait clairement que les évènements de Ndjolé sont la résultante d’une vaste conspiration des forces politiques occultes contre la personne de Monsieur Dieudonné NANG ECKO dont les données véritables sorties des urnes, attestées par plusieurs centaines de témoins, lui accordaient une victoire éclatante et sans bavure devant le candidat du PDG. Malheureusement, les résultats furent totalement et frauduleusement inversés au profit de la liste PDG, comme l’indique les procès- verbaux en notre possession », a-t-il affirmé.
L’ire des populations serait consécutif à ces résultats supposés falsifiés. Pour manifester leur ras-le-bol, certains électeurs extrémistes qui ne se reconnaissaient pas dans ces résultats, auraient orchestré l’incendie ayant consumé l’hôtel de ville de Ndjolé.

Antoine Relaxe

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