Fougamou : une nouvelle dynamique pour bannir les intrigues

Sous la houlette du président du Sénat, Dr Lucie Melebou Aubusson Mboussou, une nouvelle dynamique s’est mise en route à Fougamou, petite ville paisible du sud du Gabon, engluée dans des intrigues chroniques exacerbées par le phénomène de disparition ou d’enlèvement régulier des êtres humains à des prétendus buts fétichistes.

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Un seul doit ne pouvant pas laver la figure, Dr Lucie Melebou Aubusson Mboussou a appelé autour d’elle Léon Armel Bounda Balonzi et Yolande Nyonda, respectivement, Ministre des Travaux publics et Ministre Déléguée aux affaires étrangères.
Tous ont décidé de mettre en sourdine leurs querelles intestines pour regarder dans la même Direction et serrer les rangs dans la marche vers le développement de la contrée.
Premier acte de cette solidarité retrouvée, l’organisation collégiale à Mouila le 22 août dernier, d’une action de solidarité en l’endroit des 1200 candidats au baccalauréat 2020 de la Ngounié (sud), province dont ils sont originaires.
Dans le même élan de solidarité, ces personnalités politiques ont associé le ministre de l’Agriculture, Biendi Magangou Moussavou, un fils de Mouila. Ils se sont cotisé pour avoir  une enveloppe de 12 millions de FCFA afin d’aider leurs jeunes sœurs et frères à faire face aux difficultés d’intendances durant la période d’examen.
Un tel geste hautement symbolique semblait être impossible il y a quelques années encore car en effet, les cadres politiques de Tsamba Magotsi sont obnubilés par des egos et des intérêts égoïstes. Chaque leader a toujours prêché pour sa propre chapelle mais au-delà, certains ont même échafaudé des stratégies pour avilir les autres pour leur faire porter injustement le lourd chapeau des disparitions des êtres humains à des fins fétichistes : les fameux crimes rituels.
Dr Lucie Melebou Aubusson Mboussou insiste, selon certaines indiscrétions, que cette page sombre doit être tournée. Elle est tournée car, estime-t-elle, il n’y a pas d’hommes politiques sans militants et les hommes politiques doivent être au service de la cité. Le contraire est synonyme de politique de terre brûlée.
Selon les membres de cette dynamique, Fougamou doit désormais être exempt d’assassinats avec prélèvements d’organes à but fétichistes. Les populations ne doivent plus payer leur militantisme par les larmes et le sang de leurs enfants.
Le 9 août, une enfant de 3 ans nommée Zénabou Magassa a été kidnappé par un inconnu. Elle a heureusement été retrouvé vivante à Ntoum proche de Libreville. Ce dernier fait en date a sonné la révolte des membres de la nouvelle dynamique, tous cadres du PDG, le parti au pouvoir au Gabon.
Dans un passé peu lointain, en avril 2016 notamment, Fougamou était endeuillé par la mystérieuse disparition du jeune Étienne Doumambila Malata.
Le bloque désormais construit par les trois personnalités politiques de Fougamou promet dorénavant de mettre à nu les forces d’inertie et les fossoyeurs de Tsamba Magotsi.

Camille Boussoughou

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