Fin à Libreville des assemblées annuelles de l’OIAC dominées par la baisse du prix du café et le changement climatique

Cérémonie de clôture à l’hôtel Nomad © Gabonactu.com

Libreville, 1 décembre (Gabonactu.com) – Les représentants de 25 pays africains réunis du 20 au 27 novembre 2018 à Libreville, dans le cadre des Assemblées annuelles de l’Organisation interafricaine du café (OIAC) ont mis un terme à leurs travaux par l’adoption d’une déclaration dite de Libreville dont l’ambition est de booster la filière café tourmentée par la chute des prix et le changement climatique.

 

La déclaration de Libreville est un vibrant appel lancé à la communauté internationale invitée à participer dans les recherches  des solutions contre la chute continuelle des cours du café. A Libreville, les 400 participants aux assemblées annuelles se sont fortement inquiétés des risques d’abandon des plantations par les planteurs à cause d’un manque de rentabilité.

 
La déclaration de Libreville encourage la consommation intérieure du café comme solution alternative au prix fixé sur le marché international. Les africains tablent sur le développement du marché régional grâce à la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) afin de stabiliser les prix et de réduire les risques potentiels découlant de la baisse des prix internationaux pour les producteurs africains de café.

L’implication de la communauté internationale dans les recherches scientifiques sur l’impact du changement climatique sur la culture du café est aussi vivement recommandée. Le changement climatique devient l’une des principales menaces contre la culture du café.

La déclaration de Libreville recommande les Etats membres de l’OIAC de créer un environnement propice à des chaines de valeur efficaces, à la création de la valeur ajoutée et à la consommation intérieure, en tant que mesures d’atténuation de la volatilité des prix.

Les Etats membres sont enfin appelés à fournir un cadre continental pour l’intégration et la collaboration dans la recherche sur l’impact du changement climatique sur la production et la productivité du café.

Les participants à la rencontre de Libreville ont fortement exhorté le Secrétariat général à mettre en place un mécanisme efficace de suivi et d’évaluation des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la déclaration de Libreville qui ne doit pas être une de plus.

Carl Nsitou

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