Dépourvu de tout, le centre de santé de Mbega croule sous le poids d’une vétusté choquante  

Manque de médicaments, de personnel médical et bien d’autres, le centre de santé de Mbega dans le département de Bendjé près de Port-Gentil, croule sous le poids d’une vétusté choquante et les populations crient à l’aide pour leur survie. 

« Nous sommes comme ça depuis plus de 5 ans maintenant. Quand on a des fièvres, maux de tête et de dents, nous avions recours aux remèdes naturels car il y’a ni médicaments ou personnel. Pour ceux qui ont les moyens, ils vont se faire traiter au centre médical Cécile Onanga d’Omboué. Nous qui n’avions pas, nous mourons ici », a dénoncé à Gabonactu.com,  Ornella Bitegué, une native.

En effet, cela fait plus de 5 ans que l’unique centre médical, permettant aux populations du cru de recevoir des soins de base n’est pas fonctionnel sans motif valable. Dans cette localité de la province de l’Ogooué-Maritime, le centre de santé construit depuis plusieurs années, a cessé de fonctionner. Pas même un médicament encore moins, un homme en blouse blanche n’a été aperçu depuis belle lurette.

Impossible donc pour les populations de revoir des soins médicaux, ne se reste que pour une simple plaie ou encore des maladies bénignes. Si pour certains le manque de personnels soignants qualifié est l’une des causes principales justifiant de l’abandon de cette infrastructure, il n’en demeure pas moins qu’aucune autorité administrative de la province n’a apporté un changement drastique à cette problématique qui fait tant de mal surtout aux personnes du 3ème âge.

« Aucune personne n’est arrivée ici redonner vie à ce bâtiment, ils se pavanent dans leurs gros bolides sans aucune décision concrète de développement communautaire. Pendant ce temps, la population souffre, surtout nos vieillards qui ont des soucis de santé plus graves », a fustigé  Vincent Ngoma, un habitant du coin.

La désolation s’observe chaque jour qui passe et le bâtiment n’a de cesse de tomber en ruine, dans l’indifférence totale des pouvoirs publics. Les fenêtres sont abîmées, les murs décapés, la toiture trouée, la cour centrale bondée d’herbes, l’électricité dysfonctionnelle, le plafond effrité, etc.

Vincent Ranozinault

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