Le Président de la République, Chef de l’État et chef du gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a présidé lundi au Palais de Justice de Libreville, l’audience solennelle de rentrée judiciaire des Cours et Tribunaux. La cérémonie, qui s’est déroulée en présence des représentants de la République Démocratique du Congo et du Sénégal et placée sous le thème « Le Magistrat et l’État de droit », marque la première rentrée judiciaire post-transition.
L’événement a été l’occasion pour l’ensemble des acteurs concernés, de rappeler le rôle essentiel des magistrats dans la consolidation de la justice et de la démocratie au Gabon.
« En cette rentrée judiciaire, il est temps que la magistrature s’aligne aux valeurs d’intégrité, de transparence, de loyauté et aux principes impulsés par la 5e République. Qu’elle fasse un tant soit peut soit son travail, pour que la justice soit correctement rendue au nom du peuple » a exhorté le Chef de l’Etat, par ailleurs Président du Conseil supérieur de la magistrature.

Le président de la République a également procédé, à l’occasion, à l’installation officielle du premier Président de la Cour des comptes, Alex Euv Moutsiangou, promu au terme de la session du Conseil supérieur de la magistrature du 12 septembre dernier. « Ma gouvernance va reposer sur sept piliers fondamentaux notamment, la fidélité à la République, la loyauté, l’ouverture et l’humilité, l’indépendance du juge, la compétence, la diligence dans l’exécution des missions et la collégialité des décisions », s’est-il engagé.
En marge de la cérémonie, le Chef de l’Etat s’est rendu sur les chantiers du futur Tribunal de première instance de Libreville et de la Maison de l’Avocat. Ces infrastructures visent à améliorer les conditions de travail et d’accueil des acteurs de la justice. Le futur complexe comprendra trois bâtiments de type R+2, 166 bureaux, ainsi que plusieurs commodités, dont des salles d’audience, de réunion, d’archives, des blocs sanitaires, restaurants et espaces de travail modernes.

Ce projet traduit la volonté du gouvernement de moderniser la justice gabonaise et de valoriser la fonction de magistrat, au cœur de l’État de droit.
Féeodora Madiba et Christina Thélin Ondo