Enième rassemblement des organisations affiliées au Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG), qui campaient encore mardi devant l’Assemblée nationale, sur le Boulevard Triomphal, pour exiger du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, alors Président de la transition, la matérialisation d’une des promesses qu’il aurait faites, lors d’une audience, le 08 août 2024, d’accorder des postes budgétaires aux jeunes étranglés par le chômage.
Particulièrement remontée le Président du MNCG, Pascal Nguéma, a rappelé qu’au cours de l’audience du 08 août 2024, le Président de la transition se serait engagé à octroyer aux chômeurs 1 500 postes budgétaires dans les secteurs de l’éducation et de la santé, ainsi que 2 000 emplois dans des stations-service et 2 150 postes chez Fobert-Gabon.
Brice Clotaire Oligui Nguéma aurait également à l’occasion promis de travailler à l’ouverture des opportunités pour faciliter la création des entreprises par les jeunes chômeurs, invitant ces derniers à travers un communiqué officiel de constituer des dossiers à cet effet.

Près d’un an plus tard, le MNCG constate pour le déplore que ces engagements n’aient toujours pas été tenus, dénonçant dans la foulée des lourdeurs administratives, des démarches bureaucratiques alambiquées et comme une absence d’instructions fermes du président de la République.
« Le président nous a exhortés non seulement à être disciplinés, mais il nous a également demandé d’aller voter, prendre part au référendum et voter lors de l’élection présidentielle du 12 avril. C’est ce que nous avons fait et nous restons mobilisés pour les prochaines élections. Et pourtant, rien n’est fait pour nous », a fulminé le Président du MNCG.
Le MNCG pointe également du doigt le népotisme et les irrégularités dans les concours publics, où certains candidats seraient favorisés au détriment des jeunes sans relations influentes. Les 2 000 postes promis dans les stations-service et les 2 150 autres emplois à Fobert-Gabon restent introuvables.
Cette situation plonge de nombreux jeunes dans une grande précarité, contraints de vivre de petits emplois mal rémunérés, 100 000 à 150 000 FCFA, dans un contexte où la vie chère fait rage, dénoncent les chômeurs.
« Monsieur le président de la République, Chef de l’Etat, Chef du gouvernement, la jeunesse a conscience en vous que vous pouvez encore changer notre vie », a conclu le Président du qui MNCG exhorte le Chef de l’Etat à donner des instructions claires et précises à l’administration pour mettre en œuvre ces mesures.
Alph ’-Whilem Eslie, proposé par Tryphène Lembah et Roberte Adé