La capitale gabonaise s’apprête à accueillir son premier jardin botanique qui sera aménagé au cœur de l’Arboretum Raponda Walker, à Akanda, dans la banlieue nord de Libreville. Porté par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Initiative pour les forêts d’Afrique Centrale (CAFI), le futur jardin botanique sera plus qu’un espace vert, il deviendra un véritable centre vivant de conservation, de recherche, d’éducation et d’engagement citoyen pour la nature et la biodiversité.
Le futur jardin botanique entend valoriser la biodiversité gabonaise tout en contribuant à la préservation des espèces (faune et flore) du Bassin du Congo. Avec près de 88 % de son territoire couvert de forêts, le Gabon confirme son ambition d’être un acteur de premier plan en matière de protection de l’environnement.
Au-delà de son rôle scientifique, le projet veut aussi générer un impact économique et social. La création d’emplois, l’accueil de visiteurs, le soutien aux initiatives locales et la promotion de l’écotourisme font partie des objectifs affichés.
Peu de jardins botaniques existent en Afrique centrale. Celui de Libreville vise à combler ce vide en devenant un lieu de référence pour les chercheurs, les étudiants, les écoles et le grand public. Des ateliers et des activités communautaires y seront proposés, à des dates encore à préciser.
Ce projet se présente donc comme un trait d’union entre la ville et la nature, un espace où se rencontrent la science, l’éducation, le développement local et la sensibilisation à l’environnement.
Par définition, un jardin botanique est un lieu de conservation des plantes et de certaines espèces animales du sous-bois ; de recherche scientifique ; d’éducation et de découverte. Avec cette initiative, Libreville s’inscrit dans la dynamique des grandes villes qui font de la nature un allié au cœur de l’espace urbain.
Féeodora Madiba et Luan Martinez
