Déguerpis de Plaine Oréty : L’Ambassadrice du Cameroun au Gabon désavoue son compatriote

L’Ambassadrice du Cameroun au Gabon, Edith Félicie Noëlle Ondoua Atéba, a récemment rencontré le ministre des Affaires étrangères, Régis Onanga Ndiaye, pour exprimer la désolidarisation officielle de son pays suite aux propos outrageants tenus par un ressortissant camerounais contre le président Brice Clotaire Oligui Nguéma.

« Je voudrais lancer un appel aux compatriotes pour qu’ils s’abstiennent de ce type de comportement et s’engagent à respecter les lois et règlements du Gabon », a exhorté à l’endroit de ses compatriotes vivant au Gabon, l’Ambassadrice du Cameroun au Gabon, Edith Ondoua Atéba, dans un complexe diplomatique sensible entre les deux pays.

Les faits

dans une vidéo devenue virale sur la toile, un ressortissant camerounais avait violemment invectivé le chef de l’État gabonais, visiblement exaspéré par la démolition de son logement, dans l’opération d’expropriation et de déguerpissement en cours derrière l’Assemblée nationale.

Dans la vidéo, l’homme, particulièrement furieux, qualifie le président Oligui Nguéma d’« homme le plus sauvage de la planète ».

Des propos qualifiés d’« inadmissibles, intolérables et inqualifiables » par l’Ambassadrice. « Les autorités camerounaises se désolidarisent de ce types de comportements, qui ne sont pas dans l’esprit des relations fraternelles et d’amitié entre le Cameroun et le Gabon », a-t-elle souligné.

Ce dérapage verbal, jugé outrageant par de nombreux gabonais, a provoqué une vague d’indignation sur la toile, suscitant dans l’opinion nationale des réactions de vive désapprobation.

Le sujet camerounais a promptement été interpellé par la Direction générale des recherches (DGR) et encourt des poursuites pour « outrage au président de la République », passible une infraction passible de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 millions de FCFA, selon l’article 158 du Code pénal.

M.-O. Mignonne Nkili Akieme

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