HAC : « Silence Coupable : Quand la République abandonne ses Serviteurs »

Sous ce titre accusateur et interpellateur, aux allures de supplication, un ancien Conseiller-membre de la Haute autorité de la communication (HAC), dans le précédent Collège, *Félicien Biviga Koumba en l’occurrence, pointe dans une communication devenue virale sur la toile, l’indifférence et le manque de sollicitude des plus hautes autorités de la transition, face aux nombreuses préoccupations d’ordre administratif et social qui accablent à la fois le fonctionnement de cette institution et le vécu quotidien de son capital humain, d’hier et d’aujourd’hui. A l’appui de ces conditions précaires, certaines sources généralement bien renseignées évoquent des arriérés de salaires et d’indemnités pour près d’un an, dus aussi bien aux Conseillers-membres sortants qu’aux personnels d’appui, même passés de l’ancienne à l’actuelle gouvernance. Tout comme les mêmes sources relèvent, pour le rappeler, le fossé abyssal qui s’est creusé dans le traitement des avantages liés à la fonction de Conseiller-membre,  Mais pas seulement. Ci-dessous, l’intégralité de ladite communication.

« Une déclaration enflammée circule depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux, brisant les murs d’un silence pesant pour exposer une vérité glaçante : une administration qui pousse certains des plus hauts cadres de la République à une forme de mendicité. Derrière ces mots se dresse le journaliste que je suis, témoin et acteur engagé face aux dérives de notre société.

Dans ce réquisitoire méthodique et rigoureux, je mets en lumière une situation administrative et financière alarmante, touchant aussi bien les anciens membres que les actuels conseillers de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Une institution clé, supposée être le pilier de la régulation des médias dans notre pays, se révèle incapable d’assurer un fonctionnement optimal faute de moyens adéquats alloués par la République elle-même.

Plus accablant encore, malgré la gravité des accusations, aucune réaction officielle n’a émergé, témoignant d’un mépris silencieux ou d’une indifférence institutionnalisée. Dans une société où l’information circule à une vitesse fulgurante, il semble improbable que les ministères concernés n’aient pas pris connaissance de cette déclaration. Pourtant, le silence demeure.

Je m’interroge avec amertume sur les nombreuses correspondances adressées au Président de la Transition et Président de la République. Des lettres restées sans réponse, piégées dans le labyrinthe administratif où des « mains noires » bloquent les dossiers, comme si les souffrances des uns faisaient la satisfaction des autres.

Le sort des familles concernées reste suspendu à une question centrale : la République continuera-t-elle d’ignorer ses serviteurs ou choisira-t-elle enfin de redresser cette injustice criante ? »

 *Félicien Biviga Koumba, Ancien Conseiller-membre de la Haute autorité de la communication (HAC)

Elliott Ana Merveille

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