Le gouvernement de la transition a, dans une communication diffusée ce vendredi, informé l’opinion du retrait de la candidature de l’ancien ministre et actuel ambassadeur du Gabon aux Etats-Unis d’Amérique, Noël Nelson Messon, pour la course au poste de Directeur général de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science, la culture et la communication (UNESCO).
A la suite de ce retrait, le gouvernement de la transition invite, dans le communiqué énoncé, tous ceux qui ont soutenu la candidature de l’Ambassadeur Noël Nelson Messon, à reporter leur confiance et leurs suffrages sur « la candidature de l’Egyptien, Dr Khaled Elénany, qualifiée de symbole d’une Afrique unie et déterminée à occuper une place de choix au sein des institutions », lit-on.
« Cette décision, bien que difficile, prise après mûre réflexion et en prenant en compte plusieurs éléments cruciaux « s’inscrit dans un souci de solidarité africaine, visant à préserver les chances du continent d’accéder à ce poste prestigieux », apprend-on.
Le soutien unanime des pays africains à une candidature commune est perçu comme une garantie de succès pour l’Afrique, qui aspire à voir l’UNESCO dirigée à nouveau par un de ses ressortissants, « près de 40 ans après le remarquable mandat du Sénégalais Amadou Mahtar M’bow (1974-1987) et à la suite du plaidoyer de l’Union Africaine et des Chefs d’Etats de la CEEAC dans le sens de de la préservation de la cohésion et de la solidarité de notre continent », explique le gouvernement gabonais.
Ce retrait de candidature est enfin présenté comme la volonté du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, de renforcer les relations de fraternité et de coopération entre le Gabon et l’Égypte, où il a récemment séjourné et discuté, à côté des relations bilatérales, de la question de la Direction générale de l’UNESCO avec son homologue Abdel Fatah Al-Sissi.
Créée le 16 novembre 1945 à Londres (Royaume Uni), l’UNESCO contribue à la paix et à la sécurité dans le monde, en promouvant la coopération internationale dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture, de la communication et de l’information. Le siège de l’UNESCO est à Paris en France. Le Gabon y adhère au lendemain de son indépendance, le 16 novembre 1961.
L’UNESCO est actuellement dirigée par Audrey Azoulay, franco-marocaine et ancienne ministre de François Hollande, réélue pour un second mandat de quatre (4) ans, à la tête de l’organisation onusienne, à l’issue de la 41ème session de la Conférence générale de l’UNESCO, le 9 novembre 2021.
Elliott Ana Merveille
