Catastrophes et terrorisme : Les polices d’Afrique Centrale renforcent les compétences d’identification des victimes

Ouverture mardi à l’Ecole nationale de police d’Owéndo (banlieue sud de Libreville), d’un stage de renforcement des capacités des experts, représentants des polices d’investigations de l’Afrique Centrale, en matière d’identification des victimes de catastrophes et d’actes de terrorisme. La cérémonie d’ouverture de ladite formation était placée sous les auspices du Secrétaire permanent du Comité des Chefs de police d’Afrique Centrale, Colonel Esaïe Ovono Mezui.

Une vue de policiers stagiaires © D.R.

Durant quatre (4) jours, les policiers stagiaires vont donc mettre à jour leurs savoirs et techniques opérationnelles, afin d’actualiser leurs compétences en matière d’investigations et d’identification des victimes de catastrophes et d’attentats terroristes dans leurs pays respectifs.

« Ne soyez pas dispersés dans vos esprits car vous avez déjà choisi votre voie. Vos performances dépendront des enseignements que vous recevrez lors de la présente formation, afin de parfaire votre carrière », a lancé à l’endroit des policiers stagiaires le Lieutenant-Colonel Andjoua, Directeur de l’Ecole nationale de police d’Owendo, au Gabon.

Cette formation devrait, dans le même temps, permettre aux différents pays de la sous-région d’Afrique Centrale, d’harmoniser leurs stratégies et de renforcer les synergies en vue de lutter efficacement contre la criminalité, dans l’objectif d’assurer une gestion optimale de certains phénomènes naturels majeurs.

Photo de famille à l’ouverture du stage © D.R.

« La réflexion menée par ces hautes autorités policières de notre sous-région, au cours des présents travaux doit notamment mettre en évidence, entre autres, la problématique de l’identification des restes humains des victimes de catastrophes et la préservation des scènes de crime post-attentat », a déclaré le Colonel Essaie Ovono Mezui, Secrétaire permanent du Comité des Chefs de police d’Afrique Centrale.

Pour le Chef d’Etat-Major des polices d’investigations au Gabon, Emmanuel Constant Boubata, tout l’intérêt de la rencontre de Libreville réside dans « la coordination des processus de bonne gouvernance des catastrophes qui s’avère indispensable en raison de la nature de ces événements, qui ont la particularité de toujours impliquer plusieurs pays, les victimes étant généralement de diverses nationalités », a-t-il expliqué.

Alph’-Whilem Eslie et Frida Dodo

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