Le Pr Daniel Franck Idiata, président de CGEUP (debout) coorganisateur du Salon de l’Étudiant 2024 à Libreville © Gabonactu.com
Coorganisée par la Conférence gabonaise des grandes écoles et universités du privé (CGEUP) et l’Association nationale des institutions privées d’enseignement privé (ANIPES) du Cameroun, la 1ère édition du Salon de l’Étudiant 2024 se tient du 12 au 14 septembre 2024 à Libreville avec comme objectif , la promotion de mobilité académique des étudiants au sein de la zone CEMAC.
« Il s’agit de promouvoir la mobilité CEMAC grâce à l’initiative CEMAC Sup qui consiste à faire qu’un étudiant inscrit dans un établissement donné, puisse vivre une expérience dans un autre établissement », a fait comprendre Pr Daniel Franck Idiata, président de CGEUP.
Comme Erasmus en Europe, l’initiative qui va se concrétiser en programme permettra aux étudiants des six pays de la zone CEMAC, inscrits dans un pays, de vivre une expérience de mobilité « d’un semestre ou d’une année d’étude » dans un autre pays.
Pour cette première édition, le Gabon et le Cameroun inaugurent ce Salon de l’étudiant. Il devra être très prochainement dans d’autres pays de la sous-région. Des dizaines des établissements supérieurs et grandes écoles ont fait le déplacement de Libreville pour vulgariser leurs offrent de formation et éventuellement nouer des accords de partenariats.
Les organisateurs disent avoir identifié les établissements aux offres de formation de qualité au sein de la CEMAC qui offrent des « perspectives absolument fabuleuses », loin de celles vendues parfois pompeusement par l’Afrique de l’Ouest.
Pour le Pr Idiata, par ailleurs promoteur du Groupe EM Gabon-Université, « je crois que nous avons là un vrai marché de l’enseignement supérieur, de la promotion et de la recherche qui est vraiment ouvert aux enfants de la communauté et notre espoir c’est que les élèves de la communauté rêve grand, au lieu de rêver Gabon, Cameroun, Congo, Guinée Équatoriale, Tchad ou Centrafrique, qu’ils rêvent communauté et qu’ils s’exportent à l’intérieur de notre communauté ».
A l’issue de c salon, les entablements supérieurs privés vont mettre en place des dispositifs entre établissements pour pouvoir fiancer cette mobilité souhaitée qui « va reposer sur des accords entre établissements ».
Camille Boussoughou