ANBG : Les boursiers des Centres de formation professionnelle, enfin à la caisse

L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) procède à partir de ce vendredi, au payement des bourses des étudiants admis dans les Centres de formation professionnelle de Nkok (23 km de Libreville) et de Ntchengue, dans le 4ème arrondissement de Port-gentil.

Quelques étudiants du Centre international multisectoriel d’enseignement et de formation professionnelle de Nkok © Gabonactu.com
Quelques étudiants du Centre international multisectoriel d’enseignement et de formation professionnelle (CIMFEP° de Nkok © Gabonactu.com

Le communiqué annonçant le début du payement desdites bourses précise qu’il concerne aussi bien les boursiers des trois (3) Centres de formation technique et professionnelle de Nkok : Centre des technologies de l’information (CTIC), Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel (CIMFEP) et du Centre de formation et d’enseignement professionnel (CFEP) ; que ceux du Centre de formation professionnelle de Ntchengue à Port-gentil.

Le calendrier du payement de ces bourses indique que pour les filières et options CIMFEP Nkok-BEP ; CIMFEP Nkok-BTS ; BTP BOIS- BTS et NTIC-BTS, les payements ont lieu à l’Agence de l’établissement de microfinance ‘’Epargne et développement du Gabon’’ (EDG) du Pk 8, à l’entrée du ‘’Marché banane’’, dans le 3ème arrondissement de Libreville.

Les boursiers de Ntchengue – BTS, sont priés de se rendre à l’Agence EDG Port-gentil, sise à l’entrée de Carrefour Hassan, avant l’église Saint-Paul de Bois.

Les étudiants du CTIC en grève mercredi devant l'ANBG © Gabonactu.com
Les étudiants du CTIC de Nkok, en grève le 11 septembre devant l’ANBG © Gabonactu.com

Ce paiement intervient après le sit-in observé mercredi dernier par les étudiants du Centre des technologies de l’information et de la communication (CTIC) de Nkok, devant le siège de l’Agence nationale des bourses du Gabon pour manifester leur mécontentement à la suite à neuf (9) mois de bourses impayées, avaient ils révélé très remontés.

Ces apprenants, soutenus par leurs condisciples des autres centres, ont également dénoncé des conditions d’études plutôt sommaires, notamment l’absence de connexion internet, pas de transport, pas de transport, ni même de logements suffisants au sein de l’internat, avaient ils déploré.  

Féeodora Madiba et Frida Dodo

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