Le génie militaire, sis au Camp Baraka dans le 3ème arrondissement de Libreville, a officiellement lancé lundi la formation des trois cent (300) jeunes, rigoureusement sélectionnés au terme d’un une procédure bouclée le mois dernier. L’apprentissage porte sur la conduite d’engins lourds et ne donnera pas droit à un recrutement systématique.
Les apprentis conducteurs d’engins lourds, vivant dans la province de l’Estuaire et détenteurs de permis de conduire B, C, D et E seront formés trois (3) mois durant, dans le but de renforcer leurs compétences en conduite, acquérir les notions en conduite d’engins lourds et améliorer leurs connaissances sur la sécurité routière.
Pour tous, la formation démarre par plusieurs épreuves physiques et sportives, afin de coller aux réalités et à la condition militaires, avant l’ouverture des cours de conduite proprement dits, sous la supervision des professionnels aguerris et autres des encadreurs de la Direction générale du Génie militaire.
« Comme vous pouvez le constater je suis très épuisée après le sport, mais satisfaite également. Je tiens à remercier le Chef de l’Etat pour cette opportunité. Nous voulons que cette formation ne débouche par simplement sur des diplômes, mais qu’elle permette de nous donner le meilleur pour la vie, afin que les efforts de nos encadreurs du Génie militaire ne soient pas en vains », a déclaré une des participantes, la trentaine, essoufflée mais visiblement heureuse.
« Ah !!! c’était très brutal cette formation pour le premier jour, je reconnais que la direction générale du génie militaire est vraiment ordonnée et appliquée », a affirmé une autre participante l’air bien enthousiaste.
Pour tous ces jeunes gabonais, cette formation rendue possible grâce à l’action du le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), Brice Clotaire Oligui Nguéma, constitue bien plus que l’opportunité pour eux d’obtenir un emploi décent et garantir la dignité de leurs familles respectives.
« Quand j’aurai mon diplôme j’aimerais être intégré dans une bonne entreprise », s’est exclamé un stagiaire en formation.
Pour les autorités de la transition, la présente formation qui pourrait s’étendre dans d’autres régions du pays, intègre une dynamique générale qui vise à promouvoir l’employabilité des jeunes, afin de disposer d’une main d’œuvre nationale qualifiée dans la conduite des engins lourds, généralement entre les mains de sujets expatriés.
Féeodora Madiba et Darina Stone Mikala