La conférence de presse sanctionnant la journée de travail mardi, a une fois de plus mis en relief deux (2) des quatre (4) sous commissions de la Commission politique. Au terme de cet exercice, le porte-parole du dialogue, Mgr Jean Bernard Asséko Mvé, a sollicité la patience des hommes et femmes de la presse et des médias, soucieux d’avoir accès aux premières recommandations issues des débats au sein des sous-commissions. Ces conclusions seraient en cours d’adoption et ne peuvent être rendues publiques tant qu’elles ne sont pas définitivement validées, à plaidé l’homme de Dieu.
Pour les tendances, le bureau de la sous-commission « Réformes et organisation de l’Etat », présidé par Maître Lubin Ntoutoume, qui constituait le premier panel, renseigne que les débats portent ici sur près de 1700 contributions faites par les gabonais d’ici et d’ailleurs, via le ministère de la Restauration des institutions.
Ces contributions sont principalement axées autour de deux (2) principales thématiques, portant d’une part sur le fonctionnement de l’administration et d’autre part, sur les rapports entre cette administration et les collectivités locales, a-t-on appris.
Sur le premier volet, la majorité des contributeurs pointent majoritairement, entre autres dysfonctionnements, les lenteurs administratives, l’absentéisme, la politisation de l’administration et des recrutements, l’inadéquation entre les profils et les emplois occupés, ainsi que divers facteurs de démotivation des agents de l’Etat, etc.
Dans le deuxième cas, il est fortement déploré la non application des dispositions pertinentes de la décentralisation, en dépit de la qualité irréprochable de sa loi organique et la concentration dommageable des pouvoirs au niveau de l’administration centrale.
Les préconisations portent en grande partie , selon les deux cas, sur l’instauration et le renforcement des mécanismes de pointage des agents, la digitalisation et la dépolitisation de l’administration ; ainsi que l’application de la loi sur la décentralisation pour une meilleure prise en compte diligente des préoccupations légitimes émises au sein des communautés et des collectivités locales.
Dans ce même panel et en lien avec les débats en cours à la sous-commission « Droits et libertés », il a été discuté des contributions et suggestions faites au constat d’une pléthore des églises de diverses obédiences, des nuisances et dérives qui s’y rattachent, ainsi que de la nécessité d’une séparation marquée entre les confessions religieuses et l’Etat.
Les travaux en commissions et en sous-commissions s’achèvent jeudi 18 avril et le rapport général du dialogue national inclusif, prévu pour être remis au président de la transition, le 30 avril 2024, au cours de la cérémonie de clôture, doit être examiné et adopté en plénière, entre les 25 et 27 avril en cours, selon le calendrier opérationnel des assises, rendu public par le bureau du DNI.
Elliott Ana Merveille