Dieudonné Minlama Mintogo, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016 a dans une déclaration listé deux conditions pour le succès du Dialogue national inclusif.
Selon lui, il faut en plus d’autres résolutions dessiner les contours d’une Commission Vérité, Justice, Pardon et Réconciliation chargée de solder le lourd passif d’injustice, de violence, d’exclusion, de peurs, d’abus et indemniser les victimes.
Il propose aussi de définir de façon objective et courageuse le rôle des forces défense et de sécurité dans le dispositif démocratique au Gabon.
La mise en œuvre de ces conditions permettra d’aboutir à l’avènement d’un « Gabon digne d’envi » et à l’organisation « des élections libres et transparentes », soutient il.
Ouverts lors d’une cérémonie grandiose le 2 avril dernier au palais des Sports, les travaux du dialogue se déroulent au stade de l’Amitié à Angondjè dans le nord de Libreville jusqu’au 30 avril prochain, selon le calendrier officiel. Ils sont supervisés par l’Archevêque de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Iba-ba. Ce religieux a été personnellement désigné par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Camille Boussoughou