L’Archevêque métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Iba-ba, par ailleurs président du bureau du dialogue national inclusif dont l’ouverture a eu lieu ce mardi 02 avril 2024 au Palais des Sports de Libreville, a, souhaité que cette grand-messe dote le Gabon d’une constitution véritablement démocratique et non manipulable à souhait.
« A l’issue de ce dialogue, notre pays le Gabon doit se doter des textes solides, impersonnels, et durables », a déclaré Mgr Iba-ba dans son discours qui présage des recommandations à venir, lesquelles seront traduites, sans rechigner indique-t-on, en textes de loi et soumises au referendum.
Aux 600 participants et autres experts mise à contribution, le président du bureau des assises, a fait comprendre que « l’espoir de tout un peuple repose sur nous ». Il a donc appelé tout le monde, au « dépassement de soi » pour construire les fondements d’un processus de réconciliation véritable, loin des règlements de compte.
« Tant de mal a été fait à ce peuple et à ce pays ; pour autant, nous ne devons pas céder à la tentation de l’incrimination ou de la vengeance », a-t-il exhorté.
Précédé d’un appel à contributions ayant recueilli plus de 38000 contributions de tous les citoyens, ce dialogue national inclusif a été ouvert par le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, en présence de son homologue centrafricain, Faustin Archange Touadera, facilitateur de la CEEAC.
Pour le numéro un gabonais, « je vais faire de cette rencontre nationale, un cadre propice à l’incubation d’idées novatrices qui inspireront l’écriture d’une nouvelle constitution, mais aussi la promotion des lois favorisant des élections libres et transparentes ».
Sydney IVEMBI