Relance des filières Cacao et café au Gabon : les planteurs souhaitent l’augmentation du prix du kg à plus de 2000 FCFA

Planteur  du Cacao et Café dans le caton Mboa-Bitam, Toussaint Nguema Mbeng participant à l’atelier sur la redynamisation des filières le 13 février  à Libreville © Gabonactu.com

Fixés à 1200 FCFA et 1000 FCFA, ces prix du kg de Cacao et du Café, sont considérés comme très bats par des planteurs qui souhaitent une augmentation significative de plus de 2000 FCFA pour espérer faire face à leurs nombreuses charges d’exploitation et booster leur productivité. Une doléance qu’ils ont donné durant « l’Atelier national pour la redynamisation des filières Cacao et Café au Gabon », que les Caisses de stabilisation et de péréquation (Caistab), organisent du 13 au 16 févier 2024.

« Il faut revoir le prix à la hausse, le prix du kg du cacao et du café ; il faut que ça soit même à 2150 FCFA comme au Cameroun, à côté », a souhaité Nguema Mbeng Toussaint, cultivateur du Cacao et Café dans le caton Mboa-Bitam, dans le nord du pays.

Pour le participant à l’atelier, le Gabon doit rebooster son secteur Cacao et café par des mesures incitatives. Car trop des jeunes diplômés sont au chômage et ces filières constituent une grande opportunité pour l’Etat gabonais d’amener ces jeunes à se reconvertir.

«  Si on augmente le prix du kg de Cacao et du Café, ça va même motiver ces jeunes-là qui peuvent s’auto employer ; nous n’avons pas mal des jeunes qui se cherchent, il faut les offrir les perspectives existantes », a-t-il insisté.

Depuis plus de 30 ans, la production du Cacao et Café du Gabon est en déclin. Le pays produit chaque à peine 200 tonnes. Dans le cadre de la diversification de son économie, le pays veut booster rebooster ce secteur porteur de croissance.

L’Atelier national pour la redynamisation des filières Cacao et café qui se tient dans le nord de Libreville, regroupe 300 participants à savoir : les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, les producteurs, les experts, les chercheurs, les acteurs provinciaux des filières, les industriels, et les artisans de la transformation, représentant des ONG et organisation de la société civile.

Sydney IVEMBI