Six ans après, les déflatés de Global Sourcing and Supply Gabon réclament justice

Réunis en collectif, les ex-agents de la société Global Sourcing and Supply Gabon sont une nouvelle fois montés au créneau. En face du gouvernorat de la province de l’Ogooué-Maritime ils ont clamé justice et dignité. Cet énième mouvement d’humeur est le fruit de six ans d’attente du paiement de leurs droits légaux. 

« Nous sommes les anciens employés de GSS et nous sommes là pour la réclamation de nos droits. Ça fait six ans qu’on a été licenciés sans raison , nous courons derrière les autorités, derrière tout le monde, et on n’a pas gain de cause », a déclaré avec indignation,  Jean Stéphane Aboughé, porte-parole du collectif.

En effet, en mars 2018 plus de 400 employés se sont vus remerciés pour motif économique par les dirigeants de l’entreprise spécialisée dans le catering On et Off-shore, la restauration collective publique et privée, les services aux entreprises et à la gestion de basse vie. Le liquidateur commis par les responsables de l’entreprise pour le paiement des droits légaux Hughes Ngaguila, avait versé que 30% liés aux déflatés. Six ans plus tard ils sont toujours en attente de leurs droits sociaux.

« C’est des pères et mères de famille qui ont travaillé pendant 10, 15, 20 ans et jusqu’aujourd’hui nos droits ont été bafoués. On constate que les autorités compétentes nous abandonnent à notre triste sort »,a-t-il  déploré

1.500.000.000 de FCFA, c’est la somme que doit payer les dirigeants Européens aux agents via le cabinet Fiduge, pour le règlement de ce conflit social. Malgré le fait qu’une réunion axée sur le licenciement économique et les points de réclamations des délégués du personnel, ni le liquidateur ni les responsables de la boîte sont présents au Gabon d’après les déflatés qui crient au secours.

Pour Jean Stéphane Aboughé,  « les responsables de l’entreprise et le liquidateur qui a été envoyé ont disparu dans la nature, depuis six ans ils nous baladent. Le liquidateur a vendu les actifs de la direction et les moyens il les a géré comme il a voulu, et nous sommes là comme ça à mendier ».

La justice est appelée à se saisir du dossier et à faire appliquer la loi.

Vincent Ranozinault

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