La cœlioscopie, est cette nouvelle technique chirurgicale que vienne de se doter le Centre hospitalier régional de N’tchengue à Port-Gentil. Cette pratique permet une visualisation nette des organes (utérus, trompes utérines, les ovaires etc ), à l’intérieur de la cavité abdominale à l’aide d’un appareil d’optique de 10 mm de diamètre. Elle offre également des images de l’intérieur de l’abdomen, sur un écran visible par le chirurgien. Une nouvelle étape dans le cadre de la santé des patients dans la province de l’Ogooué-Maritime, vue que la ville de Port-Gentil est la première du pays à disposer de ce type de matériel.
« On a tout ce qu’il faut vue que nous avons une équipe compétente composée des jeunes médecins Gabonais, sortis de la Faculté de Médecine du Gabon. Nous voulons mettre des ingrédients nécessaires pour que mes collègues médecins puissent travailler dans la sérénité », a indiqué dans un entretien, Dr Jonas Mboumba, directeur général de l’hôpital.
Grâce à cette dotation de pointe, l’hôpital pourra désormais réaliser des gestes chirurgicaux sans ouverture du ventre. Pour cela, 2 à 3 incisions en sus pubien (de 5 mm) sont nécessaires pour y glisser divers instruments (pinces, ciseaux, matériel de coagulation etc)
« On ouvre plus le ventre en tant que tel, on fait juste deux petites entailles, on y rentre sur une entaille une caméra, et des pincecets puis une lumière pour voir clairement. Ça nous permet à travers l’écran de faire une cœlioscopie diagnostique, et ou une cœlioscopie chirurgicale », rajoute t-il.
Elle est pratiquée notamment en cas de : grossesse extra-utérine, endométriose, kyste de l’ovaire, fibrome utérin, hystérectomie, cure de prolapsus et bien d’autres. Étant désormais la seule capitale provinciale du pays à pratiquer ce type d’intervention, le centre hospitalier régional de N’tchengue offre cette technique médicale à des coûts touchants toute les couches de la société.
Pour le Dr Jonas Mboumba, « nous sommes un hôpital de l’État Gabonais et nous donnons des soins de qualité, aux coûts les plus bas possibles. C’est pas tant faire du commerce ou des bénéfices qui nous intéresse, c’est vraiment être proche des patients en rapportant ces outils de pointe à des coûts acceptables ».
Vincent Ranozinault
