CTRI : plusieurs associations jugent positif le bilan des 100 jours

Les membres de la plateforme d’actions citoyennes de soutien au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) ont lors d’une rencontre à Libreville le week-end écoulé jugé positif le bilan des 100ers jours au pouvoir du CTRI qui a libéré le Gabon du régime d’Ali Bongo.

« Nous sommes conscients que depuis que le CTRI est au pouvoir, il y’a une nette amélioration sur le quotidien des gabonais », a indiqué le porte parole de la plateforme, Sandrine Moutsinga par ailleurs présidente du collectif des jeunes du 5ème arrondissement.

La plateforme regroupe des associations du 3e, 4e, 5e, et 6e arrondissements de la commune de Libreville. Ses membres ont remarqué avec satisfaction l’amélioration des voies d’accès dans plusieurs arrondissements.

L’ouverture de ces voies permet aux riverains de sentir la modernité frappée dans leur environnement immédiat, ont estimé les membres de la plateforme.

Ceux-ci ont dit applaudir des deux mains le relogement par les militaires des familles qui vivaient à la décharge publique de Mindoubé dans le 5ème arrondissement. Dans le même arrondissement, le nouveau pouvoir a lancé les travaux du centre Pré-scolaire de Lalala démoli par un promoteur immobilier suite à un litige.

« Après avoir vu des telles actions, pourquoi ne pas soutenir le CTRI ? » a déclaré Vivien Ebanvele, président des jeunes de Taro bar.

Sandrine Moutsinga a invité toutes les personnes sensibles, animées d’un ardent désire de voir le Gabon changer davantage d’adhérer massivement à la « plate-forme d’actions citoyennes ». Avant de conclure par une interpellation : « cette transition est l’affaire de tous, cette transition est l’opportunité de mettre en avant, la dignité, l’honneur et la fierté de tous les gabonais ».

Le 30 août dernier, un groupe de militaire réunis au sein du CTRI a décidé de prendre le pouvoir et d’engager le pays dans une transition qui consistera à reformer les institutions durant une concertation nationale, rédiger une nouvelle constitution, réviser la liste électorale et organiser des élections libres et transparentes.  

Le coup d’Etat ou coup de la libération a été salué par le peuple gabonais en liesse.

Betines Makosso

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