Un séminaire pour redorer l’image terni des magistrats

L’Ecole nationale de la magistrature (ENM) a organisé mercredi dernier à Libreville un séminaire de renforcement de capacités du personnel judicaire dans le but de redorer l’image terni des magistrats gabonais, accusés à tord ou à raison de baigner dans la corruption, la concussion et autres maux à l’origine des décisions de justice souvent incompréhensibles pour les usagers.

La rencontre a regroupé des magistrats de tout ordre, des greffiers, des huissiers de justices, des avocats, des officiers de police judiciaire (OPJ), des agents de la sécurité pénitentiaire, des conseillers juridiques… sur le thème : « l’éthique, la déontologie et les missions de l’inspection générale des services judiciaires ».

Il s’agissait pour les participants de s’armer d’outils pour combattre l’affairisme, la corruption, la concussion, le clientélisme, le tribalisme, le laxisme dans les cours et tribunaux du pays.

« Ces tares, vices et maux gangrènent tels de métastases toute l’administration au point de risquer sa paralysie », a averti Pierre Ndong Aboghe, Directeur général de l’ENM. Le magistrat craint que ces vilaines pratiques « gangrènent plusieurs générations ».

« Le magistrat doit être pétrit de sagesse, il doit être courageux, il doit être tempèrent, il doit être humble pour accomplir sa mission qui est à l’origine et à l’initiative d’une mission divine », a résumé Sidonie Flore Ouwé, Directrice de la formation continue de cette école.

Après une journée remplie de travail, les participants ont recommandé entre autres de faire juger les magistrats traduits en conseil de discipline pas leur père, d’intensifier la communication sur les règles d’éthique et de déontologie au profit des magistrats. Ils ont aussi suggéré l’élargissement de ces formations aux greffiers et aux huissiers pour rendre la justice plus proche des justiciables.

Betines Makosso

One thought on “Un séminaire pour redorer l’image terni des magistrats

  1. Un séminaire de plus pour assurément un maintien des dysfonctionnements déontologiques. D’autant mieux que certaine qui prend la parole devrait s’en abstenir au regard de leur partialité affichée dans les dossiers successoraux.On ne peut être partie au problème et faire partie de la solution.

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