Le rapport d’audit effrayant produit par la Task-force sur le projet de construction des logements à Bikélé dans la banlieue sud de Libreville, révèle des graves de graves malversations financières, avec le détournement de plus de 15 milliards de FCFA.
Les équipes de la Task-force ont, selon notre confrère Top Infos Gabon qui s’est procuré ledit rapport, pu établir que la société SOBEA en charge de mener les travaux avait procédé à des surfacturations sur les prix unitaires du chantier. Des surfacturations estimées à 1,5 milliard de Fcfa. Pierre Duro (chef de mission de la Task-force) et ses équipes ont, en outre, constaté le paiement des prestations non réalisées en complicité avec la mission de contrôle CIRA MALI et les équipes de l’UCET. Conséquence, poursuit le rapport, sur les 40 milliards de Fcfa mis à la disposition par la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC), un décaissement de plus de 30 milliards de Fcfa a été réalisé avec une évaporation de plus de 15 milliards de Fcfa.
Le rapport explique que les 15 milliards de Fcfa ont servi dans le paiement de cave à vin, achat de matériel pour des besoins politiques, etc. Pire, la Task-force souligne que cet argent a, en outre, servi à payer des primes à des agents fonctionnaires, aux dépenses de fonctionnement et de recrutement de consultants excessifs, aux dépenses inéligibles du projet. Tout ceci dans un contexte où les marchés étaient distribués sans respect des procédures d’appels d’offres avec le risque certain de compromission et l’absence de rigueur dans le suivi des travaux des projets.
Conséquence de toute cette gabegie, le projet a été détourné pour l’essentiel de son objet. Sur les 1 100 logements prévus, seuls 250 sont, jusqu’ici, en cours de construction.
Dès son accession à la magistrature suprême en 2009, le Président Ali Bongo Ondimba déchu en le 30 août dernier, avait initié les différents projets similaires pour construire 5000 logements par an, à travers le pays. Ces projets sont restés pour la plupart des éléphants blancs.
Source : Top Infos Gabon et Camille Boussoughou
Qui doit répondre de ces actes? Ces sociétés existent elles encore ? Si oui, qu’elles reprennent les travaux. Les gabonais ont besoin d’être logés dans des conditions acceptables.
C’est votre excès de clémence qui me cause problème. Dès qu’un détournement est constaté, les responsables doivent répondre de leurs actes devant la justice Gabonaise. Et je pense personnellement que certains délits doivent être considérés comme des crimes, voir des génocides. Le vol d’une certaine sommes d’argent doit être un crime et être passible de la peine capitale
Que les responsables soient traduit devant les tribunaux spécialisés pour répondre de leur actes criminels
Que les concernés reprennent les travaux ou dans le cas contraire tous remboursent ou ils vont en prison
Lorsqu’il ya arrêt des travaux non justifié on peut réclamer la reprise des dits travaux. Mais Lorsqu’il ya détournement d’argent et des sommes extraordinaires (+ de 15.000.000.000fcfa), on ne peut plus parler de reprise des travaux. Il faut sévir de façon exemplaire avec des peines très lourdes, à la hauteur de leurs détournements.
Triste est de constaté que l’excellence ne fait pas encore partie de nos esprits. Pendant que les gabonais sont contraints à aller s’installer dans des zones isolé et enclavées. Avec un tel détournement, il sera difficile sans les fonds pour lesdites entreprises de reprendre les travaux.