C’est un drame fluvial raté de peu, le 27 mars dernier entre Port-Gentil et Lambaréné. Le bateau Ogooué Express aurait subi une avarie suite à une panne de moteur. Les passagers supputent une surcharge du bateau à son départ.
C’était la panique dans le bateau appelé Ogooué Express, faisant la navigation maritime entre la ville de Port-Gentil et celle de Libreville. Consternés par le fait-divers du 09 Mars dernier au large des côtes Librevilloises faisant 30 morts et 8 disparus, les clients abord de ce catamaran ont pensé vivre le même cauchemar que les rescapés plongés dans la terreur du naufrage Esther Miracle.
Le 27 mars dernier, un gros dommage serait survenu en plein navigation, selon nos confrères de Gabon 1ère . En effet, un moteur aurait cessé de fonctionner quand bien même à l’aller, l’équipe n’avait enregistré aucune panne mécanique dimanche. C’est Malheureusement lors de la remontée vers la ville du grand blanc, que la panique générale avait envahi les passagers. Le capitaine du navire aurait été contraint de procéder à de très grandes opérations, l’obligeant à s’appuyer sur la rive.
« Nous sommes partis de Port-Gentil vers 8h, on a eu plusieurs fois des moteurs qui lâchaient, et c’était difficile à vivre », a déploré, Clément un passager encore tétanisé.
C’est ainsi, que la délégation provinciale des Affaires Maritimes du Moyen-Ogooué a été immédiatement interpellée en début d’après-midi. Face à cette situation, une autre embarcation a été affrétée afin de mettre les populations en lieu sûr, et de surtout mener à bien ces opérations qui étaient d’une extrême urgence.
Dix heures passées dans l’angoisse et l’inquiétude, les clients d’Ogooué Expres furent débarquer les uns après les autres à Lambaréné. Plus de peur que de mal dans ce bateau, qui avait des passagers à son bord en provenance de Port-Gentil. Si aucune explication n’a été donnée, il n’en demeure pas moins que la situation a été très vite prise en charge, par un contingent de la délégation provinciale des Affaires Maritimes.
Cependant, beaucoup émettent l’hypothèse d’une ‹‹surcharge››, quand bien même le bateau aurait subi une inspection de fonds, à l’ancien port de Port-Gentil avant le largage des amarres. Cette compagnie maritime écope bien évidemment, d’une interdiction d’appareillage à titre conservatoire pour négligence.
Vincent Ranozinault
