C’est certainement une ouf de soulagement pour les parents de Jean Justin Bakolo, un ressortissant Congolais tué de sang-froid il y’a quelques semaines puis jeté dans une fosse septique au quartier Pk12, très exactement à Mandji dans la banlieue sud de Libreville. Ce jour-là, une violente discute aurait éclaté entre lui et un gabonais surnommé : »Kora », pour une histoire banale de jalousie. Enfermés dans le domicile de Kora, les deux hommes se seraient donnés coups pour coups. C’est Malheureusement à l’aide d’une ache que Kora aurait mis un terme à la vie de celui qu’il considérait comme son rival juré. Des faits qu’il a reconnus sans ambages lors de sa présentation à la presse.
« Nous sommes rentrés dans une bagarre, après je l’ai mis un coup et il a percuté le mur. Jusque-là, on n’a pas su s’il était déjà parti ou pas. Du coup, la fille en question après l’a attaché avec une corde, et mon petit la maîtriser au niveau de la poitrine. On l’a attaché tout le long du corps jusqu’au niveau du cou », a-t-il reconnu.
La victime inerte, aurait été liée étroitement le long du cou par une demoiselle introuvable à ce jour, avec l’aide précieuse du petit frère de Kora le nommé »Chinois ». Tous ensembles, ils auraient pris le temps de mettre le corps dans un sac de riz pour ensuite, le jeter dans une fosse septique du quartier comme si de rien n’était.
« J’ai écouté un son brusque, et c’est là où je suis rentré directement dans la maison. J’ai vu la fille qui était en train de l’attacher, moi j’ai essayé de le maîtriser mais j’ai vu qu’il ne réagissait plus vraiment. Nous avions attendu, on ne l’a pas vu réagir. Et après, on a réalisé qu’il était mort parce qu’on a vu les jeux sortir, et le sang qui coulait de la bouche », a expliqué le nommé »chinois », le frère cadet du fameux Kora.
Bien que leurs véritables identités n’aient pas encore été dévoilées, il n’en demeure pas moins qu’ils seront présentés devant le Procureur de la République pour répondre de leur acte. Par ailleurs, la jeune dame complice est actuellement recherchée par les OPJ.
Vincent Ranozinault