Une des personnes en détention préventive à la prison centrale d’Oyem (nord), suspectées d’être impliquées dans la disparition (crime rituel) du petit Rinaldi Abagha Ngoua, il y a 3 ans, près de Bitam dans cette province du Woleu-Ntem, serait libre.
Selon plusieurs témoins et membres de la famille de la victime, le mis en cause dont l’identité n’a pas été révélé, aurait été aperçu village « Abee Bidzang, au grand dam d’une population effrayée et indigner par la présence d’un individu notoirement dangereux ».
« Cette libération d’un criminel notoire confirme le sentiment général que la justice gabonaise est inféodée et surtout aux ordres de mains invisibles », a insinué, Georges Mpaga, acteur de la société civile gabonaise et militant de la défense des droits de l’homme.
Le 12 janvier 2020, Rinaldi Abagha, un enfant âgé de 3 ans à l’époque, avait mystérieusement disparu au village Abbé Bizang, situé à 27 km de Bitam. Depuis lors il n’a jamais été retrouvé.
Camille Boussoughou