Le danseur chorégraphe gabonais Peter Nkoghé qui réside en France est revenu au pays avec ses collègues français, camerounais et ivoiriens pour lancer à partir de Libreville le 19 octobre prochain la première édition de la tournée « Rencontre.s » qui se poursuivra dans plusieurs capitales africaines et en France, a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse à l’Institut français du Gabon (IFG).
La tournée Rencontre.s est une initiative du Gabon qui consiste à poser les valises dans une ville pour offrir un spectacle de danse et de chorégraphique presque unique en son genre.
Charité bien ordonnée commençant par soi-même, le danseur chorégraphe gabonais a décidé que le coup d’envoi de cette merveilleuses initiative culturelle panafricaine soit donné à partir de Libreville. Ses amis lui ont concédé ce plaisir et ce privilège.
« Nous sommes ravis de pouvoir montrer ce travail qui a pris qu’à même deux ans de montage, et je suis très heureux de commencer ça dans mon pays », s’est réjoui Peter Nkoghé, meneur de la compagnie de danse.
« J’invite les spectateurs à venir massivement voir ce travail c’est une possibilité de découvrir de nouvelles choses », a-t-il lancé à ses compatriotes invités à aller le 19 octobre à l’IFG célébrer le vert, jaune et bleu.
Cette tournée qui débute au Gabon ce 19 octobre se poursuivra en Côte d’Ivoire (Abidjan) le 21 octobre, au Niger (Niamey) le 29 octobre, au Congo (Pointe-Noire) le 4 novembre et en France le 22 novembre avant de poursuivre dans d’autres pays.
En résumé, « Rencontre.s » est la tournée d’un diptyque chorégraphique dynamique empreint de course, de marche, de saut, d’émotions et d’éveil de conscience qui se jouera autour des deux dernières pièces du chorégraphe gabonais Peter Nkoghé.
La première pièce est un solo dénommé « ce que tu vois n’est pas ce que tu crois ». La pièce questionne le rapport à l’autre, les discriminations et les jugements qui sont portés sur nous. Elle sera interprétée par Peter Nkoghé lui-même.
« C’est en marche » est la 2ème pièce. Celle-ci met en scène trois danseurs-chorégraphes. Elle traite de la question de l’urgence à agir face au soulèvement des peuples constatés un peu partout.
« Je pense que les gens vont se situés parce que chacun pourra faire son interprétation par rapport à ce qu’il vit, ce qu’il traverse et ce qu’il voit aujourd’hui…Donc je pense que les spectateurs auront quelque chose à voir et repartiront avec », a estimé Peter Nkoghé.
Avant le spectacle de mercredi prochain, le gabonais et ses amis ont organisé des ateliers au profit des danseurs de Libreville.
Betines Makosso
