« Pourquoi le succès, fût-il le plus modeste d’un Gabonais, devient-il la cause de jalousie et de plans funestes en vue de l’abattre ? » (Hervé Patrick Opiangah)

L’homme d’affaires, Hervé Patrick Opiangah © D.R

L’homme d’affaires, Hervé Patrick Opiangah, par ailleurs homme politique, a dans une interview parue dans le quotidien progouvernemental « L’Union », souligné sans détour, le climat de haine et d’animosité auquel ses entreprises dont les activités portent sur l’agroalimentaire, la production d’alvéoles d’œufs, le transport des usagers et des hydrocarbures, les BTP et les mines, sont confrontées.

« Pourquoi le succès, fût-il le plus modeste d’un Gabonais, devient-il la cause de jalousie et de plans funestes en vue de l’abattre ? », s’est interrogé avec indignation M. Opiangah.

Dans cette interview à cœur ouvert, « HPO », appellation intime, a déclaré n’avoir jamais obtenu un marché de l’Etat, nonobstant l’expertise de ses entreprises. Lui, tout comme d’autres entrepreneurs locaux, sont viscéralement ostracisés au profit des expatriés.

« Le vrai problème réside dans la nécessité de faire participer les entrepreneurs locaux, quelles que soient leurs opinions, à l’effort économique auquel notre pays et nos populations sont confrontés. Forts de nos capacités, nous exigeons seulement d’être placés dans les mêmes conditions de température et de pression que les autres acteurs, nationaux ou étrangers », a-t-il souhaité.

Pour lui, cette marginalisation chronique, attise la colère d’une partie de la population qui ne souhaite qu’à participer à la construction et au développement du pays.

L’homme d’affaires est propriétaire des entreprises : Société gabonaise de développement agricole (Sogada), Tryam pour le transport des Hydrocarbures,  SGTP-BTP,  SGTP-Mines et autres.

Député apparenté (UDIS-PDG au pouvoir), Hervé Patrick Opiangah est très proche du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Il serait victime de la guerre des clans qui à court au sommet de l’Etat.

D’ailleurs, il le fait bien savoir, « qu’ils sachent une chose, ces nageurs au dos nu : je les vois et les connais ».

Afin d’éviter que la haine et la méfiance se transforment en défiance,  Hervé Patrick Opiangah pense « qu’il est vital et urgent que nous nous rapprochions sincèrement en vue de l’intérêt général de tous nos compatriotes et que nous nous engagions tous, sans exception, dans la voie du dialogue constructif, inclusif et sans calcul ».

Camille Boussoughou

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