Le 2ème  adjoint au Maire d’Omboué meurt dans un naufrage y compris sa femme et  ses 3 enfants

Le 2ème adjoint au Maire d’Omboué Martin Makaya Louembet, de son vivant © Gabonactu.com

Le 2ème adjoint au Maire d’Omboué dans la province de l’Ogooué Maritime, Martin Makaya Louembet, la quarantaine révolue, est mort mercredi 31 Août dernier, après que l’embarcation qui le transportait ait  chaviré. Il n’a pas pu nager dans les eaux troubles de la lagune Nkomi. Sa femme ainsi que leurs trois enfants sont morts noyés également.

C’est le mercredi 31 Août dernier en début d’après-midi que le 2ème  adjoint à la Mairie d’Omboué Martin Makaya Louembet décide de se rendre au village Ntchonga dans le département d’Étimboué, très exactement au village Agota pour y rendre visite à sa famille. Avec lui, sa très chère femme ainsi leurs trois enfants. Ainsi, ils avaient pris une embarcation à Omboué afin de traverser la lagune N’komi. En compagnie de onze autres passagers, la pirogue qui était chargé à bloc n’a pas pu supporter la violence des flots qui était d’une puissance extrême.

Tous ont chaviré malgré les tentatives du pilote de vite regagner la côte. Mais en vain ! Bilan ; cinq personnes sont mortes parmi lesquelles Martin Makaya Louembet, sa femme ainsi que leurs trois enfants. Un fait-divers qui serait dû non seulement à la vétusté du canot et des moteurs, mais surtout au manque de gilet de sauvetage.

Le corps du défunt aurait coulé dans les eaux de la lagune, avant que celui-ci inanimé, ne remonte à la surface un jour plus tard grâce aux filets des pêcheurs. Un drame qui a plongé les populations de la province de l’Ogooué-Maritime et celles d’Omboué en particulier, dans la tristesse, le choc et la psychose totale.

C’est avec douleurs et une triste émotion que le  Dr. André Jacques Augand, Maire d’Omboué s’est exprimé en ces mots.

« Nous avons eu de nombreux échanges téléphoniques bien avant. C’était un homme engagé, travailleur et qui croyait fortement en l’épanouissement de la commune d’Omboué pour laquelle il s’était dévoué. Il laisse un énorme vide au sein de notre communauté »,  a-t-il indiqué avec émotion.

En cause, les conditions de navigation. Ce d’autant plus que, dans cette bourgade, nombreux sont les piroguiers qui ne respectent pas les exigences liées à leur activité. Les mesures de sécurité ne sont pas observées. Notamment, le manque des gilets de sauvetage pour les passagers, sans que les autorités compétentes ne fassent appliquer la loi en sévissant.

Vincent Ranozinault

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