Un consortium d’organisations de la société civile a entamé ce mardi à Libreville un congrès visant la transparence électorale au Gabon.
« Nous ne voulons plus des lendemains élections qui font peur aux populations. Nous ne voulons plus des violences post électorales, des arrestations arbitraires, des crimes, des assassinats … », a hurlé dans son discours d’ouverture le président du comité stratégique de ce congrès, Georges Mpaga.
« Les élections volées et les coups d’Etat électoraux sont à l’origine des violences. Nous ne voulons plus ça au Gabon », a pour sa part plaidé le Pasteur Georges Bruno Ngoussi, un des organisateurs du congrès.
« Partant de cette analyse, la société civile veut contribuer à apaiser le processus électoral, à rendre le processus électoral plus démocratique, plus transparente répondant aux normes et aux standards internationaux », a résumé Georges Mpaga.
La rencontre débouchera sur la rédaction et l’adoption d’un code de bonne conduite applicable non seulement aux partis politiques mais aussi aux candidats à la prochaine élection présidentielle.
En 2023, le Gabon organisera plusieurs scrutins : une élection présidentielle, des élections législatives, des élections locales et des élections sénatoriales.
La société civile ne veut plus que les violences post électorales de 2016 ne se répètent plus en 2023.
Plusieurs figurent de l’opposition ont participé à la cérémonie d’ouverture : Paulette Missambo, Alexandre Barro Chambrier, Edmond Okmvele, Victor Mouang Mbading, Richard Moulomba Mombo…
Les partis et responsables de la majorité au pouvoir n’ont pas participé à la cérémonie d’ouverture.
Carl Nsitou