Le président du RPM, Alexandre Barro Chambrier durant une de ses causeries politiques le 26 mars à Akebé Djougou le 26 mars à Libreville © Gabonactu.com
Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition radicale), Alexandre Barro Chambrier, a durant une série des causeries politiques qu’il a initié samedi 26 mars 2022 dans les différents quartiers (derrière le centre social, Akebé Djougou, Taro Bar et Akebé Plaine) du 4ème arrondissement de Libreville, fait savoir à ses partisans qu’il n’acceptera pas la tricherie du régime d’Ali Bongo Ondimba dans l’organisation des élections générales (législatives, locales et présidentielles) prévues en 2023.
« Il reste 15 mois pour nous libérer de ces gens-là, on ne va plus les laisser tricher », a promis M. Barro Chambrier, dénonçant par la suite la « mauvaise foi du PDG qui ne veut pas respecter les résultats des urnes ».
Pour l’ancien baron du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), son ancienne formation politique constitue une force d’inertie « qui tire le Gabon maintenant vers le bas ».
« On ne peut pas amener toute une nation à la perdition pour des intérêts personnels », a-t-il insisté.
Durant ses rencontres dites citoyennes, l’homme politique a appelé ses partisans à s’organiser pour préparer sereinement les prochaines joutes électorales, une année selon lui, du changement et d’alternance irréversibles.
L’opposant Barro Chambrier estime que l’incompétence du gouvernement dans la mise en place des politiques publiques pour atténuer entre autres les effets néfastes de la vie chère, du chômage des jeunes, de l’insécurité grandissante, va favoriser la chute du régime.
Candidat pressenti à l’élection présidentielle de 2023, Alexandre Barro Chambrier a entamé depuis près d’un an une campagne de charme à l’arrière-pays. Il a déjà sillonné plusieurs villages et villes du Woleu-Ntem (nord), de l’Ogooué Ivindo (nord-ouest), du Haut Ogooué (sud-est) et de la Ngounié (sud).
Sydney IVEMBI